Comme tous les pays du monde entier, Madagascar veut aussi célébrer la journée mondiale de la liberté de presse aujourd’hui, 3 mai. Cependant, la liberté d’expression est un concept qui n’existe pas dans la Grande Ile.
Vouloir à tout prix célébrer cette journée au vu du contexte actuel, c’est comme un sourd voulant célébrer la fête de la musique.
La liberté d’expression n’existe pas à Madagascar. Depuis 2019, le régime actuel a tout fait pour censurer la presse et utilise tous les moyens pour tacler ceux qui ne veulent pas se ranger de son côté.
Officiellement, le régime n’emprisonne pas un individu pour « délit de presse ». Ils utilisent des esquives pour fermer la bouche aux journalistes qui osent dénoncer la vérité.
Rappelons que pour la première fois à Madagascar, les dirigeants ont décrété une loi visant la limitation de toute forme de rassemblement de foule, 9 mois avant les élections présidentielles. La population ne peut pas parler. Ceux qui osent élever le ton sont envoyés en prison. Ceux qui critiquent, même de façon constructive, sont réprimandés.
En ce moment, seuls ceux qui parlent pour lécher le cul à ce régime ont droit à la parole.
Les dirigeants pensent que la population accepte la situation si elle ne dit rien… Ce qui est faux : elle a juste peur de subir le même sort que ceux qui ont osé parler.
Ce régime a fermé le seul organe de presse ayant osé critiquer ouvertement ce qui n’allait pas dans le pays … La Gazette de la Grande île ou la Vérité imprimée. Le muselage de la presse n’est qu’une infime partie de l’atteinte à la liberté d’expression en général à Madagascar.