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Le Journal de l'île Rouge
Politique

Entourage du Président : La guerre de reconnaissance

La gazette de la grande île
07/05/20232 minute read

Les gens dans l’entourage démodé du Président de la République font tout leur possible pour attirer son attention. Députés, maires et ministres qui ont soi-disant contribué à faire élire Andry Rajoelina, s’adonnent à des pitreries absurdes pour montrer leur soutien, mais en même temps démontrent à quel point ils sont ridicules.

Le 13 avril dernier  c’etait la députée Jocelyne Maxime qui a voulu faire l’intéressante devant le Président en évoquant un discours des plus racistes tout en salissant l’image du régime. En effet, elle s’est adonnée à un discours tribaliste montrant aux yeux de tous qu’il y a une discrimination au sein de l’équipe du Président et évoquant que les natifs du Nord et du Sud de Madagascar ne peuvent pas collaborer. En tout cas, c’est ce que Jocelyne Maxime a tenu à bien marteler dans son discours.

Ensuite, il y a eu Naivo Raholdina le complexé, qui s’est exprimé comme à son habitude avec impolitesse. Le mardi 18 avril dernier, il a donné une interview dénonçant le parti Freedom de Lalatiana Rakotondrazafy de faire une discrimination. Il a imposé sa couleur orange en affirmant qu’il domine dans son arrondissement et que personne ne doit lui dire ce qu’il a à faire. C’est une fois de plus le signe que ceux qui suivent le Président sont en désaccord et ne sont plus sur la même longueur d’onde. Chacun veut asseoir sa notoriété, une notoriété inexistante qu’ils revendiquent, agissant ainsi comme des enfants qui réclament la reconnaissance de leur parent.

L’entourage du Président recherche à tout prix sa reconnaissance. À l’approche des élections présidentielles, chacun veut réitérer son soutien et cherche à se faire voir et pour pouvoir être appelé par le Président aux prochaines propagandes. Cependant, durant ces 4 années de mandat, l’entourage du Président a davantage contribué à la détérioration de l’image du régime qu’à son amélioration. C’est à se demander si le Président a encore besoin d’eux.

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