Reboza Zafindrevalo Anthonio, fils de l’ancien Ministre Reboza Julien, est aux manettes du pouvoir. Tous deux sont membres de Lera. L’heure est pour lui de semer la pagaille au sein du Ministère pour tirer avantage du chaos à des fins personnelles. Il est auteur d’un détournement de derniers publics d’un montant de 2.856.000 Ariary lors de son passage au MAHTP en 2018. L’affaire est saisie par le BIANCO et le personnel des Travaux Publics, actuellement malmené par ses agissements, commence à douter de son habilité.
En s’appuyant sur les faits constatés sur le terrain et le bruit du couloir qui se fait entendre au-delà des murs du Ministère des Travaux Publics, il y a effectivement de quoi s’inquiéter. Après recueil d’information et acquisition de preuves démontrant l’existence de mode de gestion peu recommandable dont il faut se méfier au cœur du Ministère des Travaux Publics ; peu après la cérémonie de passation de service entre le Ministre sortant et le Ministre entrant, tort est de ne pas lever le petit doigt.
En profitant de son amitié avec le Ministre nouvellement nommé et motivé par l’appât du gain, son intempérance nuit aussi bien à l’organisation interne qu’à la relation du Ministère avec les partenaires financiers du secteur routier. Par son agissement qui ne respecte en aucune manière le mode d’organisation du travail et des relations de pouvoir au sein de l’administration, lesquels devraient normalement se baser sur un fondement juridique garantissant un maximum d’ordre fonctionnel et organisationnel, c’est toute une organisation de travail établie avec les parties prenantes qui est chamboulée.
Aucune gêne pour un simple agent qui n’a aucun titre officiel de révoquer des ingénieurs assignés à des projets routiers en phase de réalisation, de rafler illicitement les projets routiers en cour. Voilà quelques gabegies qui attisent la colère du personnel du Ministère. Face à la désinvolture de Reboza fils, des évènements indésirables dépassant l’entendement peuvent surgir du malaise social qui règne actuellement : actions syndicales, arrêt de financement et des travaux de réhabilitation routière …..
La réputation vaut mieux que le bon parfum, dit-on ! La méfiance envers un tel personnage est fondée. Gare au ministre de devoir supporter des phénomènes susceptibles d’entraîner des conséquences paralysantes pour l’économie du pays, pouvant se produire. Pour la petite histoire, du temps du ministre qui l’a précédé, Monsieur Reboza en question a été nommé Directeur des infrastructures, et ne s’est maintenu à sa place que deux ou trois mois pour cause de délation et extorsion de fonds aux entreprises prestataires. Que peut-on espérer d’un homme dépourvu de valeur morale, de compétences comportementales et de savoir-être, qui n’a jamais pu tenir un poste à responsabilité pas plus de trois mois ?
Un homme averti en vaut deux ! Sciemment, serait-il judicieux pour le Ministère, le Premier Ministre, le Président de la République et les partenaires de se rendre compte de la tendance maladive à accomplir des actes immoraux et agressifs du dénommé Reboza, ainsi que de tous les aspects politiques, sociaux et économiques du problème qui surgissent en ce moment au niveau du Ministère des Travaux Publics pour ne pas se trouver confrontés à l’improviste, une fois de plus, à des situations critiques.
