Madagascar importe encore des tonnes de riz pour combler les besoins locaux et plus de 80% de la population sont des agriculteurs. Pourtant, la production reste encore insuffisante.
Pour y faire face, l’Etat doit appuyer la production ainsi que la technique pour accroître la production locale. En général, les agriculteurs utilisent une combinaison de méthodes traditionnelles et modernes dans la production de riz. La production de riz locale est confrontée à plusieurs défis tels que l’accès limité à l’eau d’irrigation, les problèmes de drainage, les mauvaises infrastructures, la dégradation des sols et les changements climatiques.
L’autosuffisance alimentaire est une vision plus lointaine, pour 2027. L’on aspirerait déjà à dégager une production rizicole excédentaire pour être capable d’en exporter. L’objectif pour 2030 est de devenir un grenier à riz capable de fournir les pays de la sous-région en riz.
Actuellement, il existe diverses variétés de riz dans le pays dont le riz hybride, le riz à haut rendement et le riz traditionnel. Pour information, les principales régions productrices de riz à Madagascar sont la Haute Matsiatra, Vakinankaratra, Betsiboka, Itasy, Alaotra Mangoro, et Analamanga. Ces régions bénéficient de conditions climatiques favorables et de ressources en eau suffisantes pour la culture du riz.
Pour ce faire, d’ici 2030, la surface irriguée devrait atteindre 1,6 million d’hectares. Le Ministère de l’agriculture prévoit de réhabiliter 1027 barrages d’irrigation déjà existant et d’en construire 203 nouveaux. En parallèle, les actions d’augmentation de la production semencière et d’intrants seront renforcées, passant de 2.500 tonnes en 2022 à 5.000 tonnes en 2024 et 11.763 de tonnes en 2030.
