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Le Journal de l'île Rouge
Politique

Museler la presse : Les politiciens entravent à la liberté d’expression

La gazette de la grande île
15/05/20233 minute read

Le paysage politique à Madagascar n’a jamais changé, ce qui nous a amené à la conclusion que « l’histoire est un éternel recommencement ». Dans nos lignes, nous n’avons eu de cesse de dénoncer les divagations des régimes politiques qui se sont succédé et cela n’a pas plu à de nombreuses personnes. Pourtant, nous sommes et nous resterons fidèles à notre ligne éditoriale « la Vérité imprimée » qui relève du fait (le vrai du faux), si bien que nous n’avons pas de version papier temporairement…
Du 8 mars 2003 au 8 mars 2023, La Gazette de la Grande Ile a été et demeure le seul journal apolitique dans la Grande Ile, jusqu’à la date de notre dernière parution sur papier le 30 mars 2023. A l’inverse des autres journaux, nous ne défendons pas des idées ou des couleurs politiques pour redorer l’image d’une ou d’un groupe de personnes.
Contre vents et marées, nous nous sommes battus et continuerons de nous battre pour la liberté d’expression, mais surtout pour une presse libre à Madagascar. Tout ce qui se passe en ce moment dans l’île rouge dépasse l’entendement, et la majorité des journalistes sont devenus des porte-paroles soudoyés par des politiciens. La preuve, Lola Rasoamaharo qui n’a pas accepté d’être acheté par le régime Andry Rajoelina, en paie le prix en ce moment à Antanimora.
Nous mettons tous les politiciens dans le même sac, car aucun d’eux n’a réagi face aux emprisonnements abusifs des journalistes ou des lanceurs d’alertes. Aucun n’a levé le petit doigt ! Ce n’est pas uniquement notre PDG Lola Rasoamaharo, et il n’est sûrement pas le premier, ni le dernier. Parmi eux, Rolly Mercia, Mbola Rajaonah, Mahery Lanto alias Malama et tout récemment, Haingo Paradis. Si ce n’est pas par des menaces, leur mode opératoire demeure le même : « Une mise sous mandat de dépôt pour faire traîner le procès, puis le paiement et la corruption des représentants de la justice (avocat, juges, etc.) ». La majeure partie des politiciens malgaches ont des business sales et détournent des fonds. Ainsi, ils sont prêts à tout pour protéger leurs intérêts et ce, sans état d’âme. Comme des peureux et des lâches, ils se cachent derrière la plainte d’une marionnette ou d’un pion.

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