Depuis la fin de la période de tension géopolitique entre les États-Unis et l’Union soviétique au début des années 90, un ordre mondial fondé sur des marchés ouverts, le commerce mondial et l’État comme facilitateur d’une croissance économique a été établi. La Chine, la Russie, la Chine et le reste du monde sont entrés dans l’économie du marché depuis. Cet ancien ordre mondial a créé des dépendances économiques entre pays, a accru les inégalités entre les pays riches et les pays pauvres et a été exploité par les pays riches, les grands surtout à des fins géopolitiques, tout en laissant la crise climatique sans réponse. Pendant des décennies, le changement climatique était une menace lointaine.
Au cours de ces dernières années, on peut constater que dans les pays développés, les priorités des décideurs politiques sont la sécurité nationale et le changement climatique compte tenu des préoccupations concernant les implications au niveau de chaque pays du commerce ouvert et du multilatéralisme. Pour preuve par exemple à Bruxelles, on parle de « sécurité économique » et d’ « autonomie stratégique » – les décideurs veulent que le bloc soit en mesure de tracer sa propre voie. Washington a des ambitions similaires. Le Canada, Le Japon la Chine, l’Inde et autres pays sont également en train de faire avancer leurs propres programmes de sécurité économique. La sécurité économique et les défis de lutte contre le réchauffement climatique sont des thèmes de la présidence japonaise de la réunion au sommet du Groupe des pays les plus industrialisés depuis vendredi 19 mai à Hiroshima, Japon. Le Groupe veut renforcer la collaboration internationale pour renforcer leurs politiques de sécurité économique et de lutte contre le réchauffement climatique.
Pour les pays les plus pauvres comme Madagascar, saurions-nous capable de choisir la bonne politique et le bon chemin pour notre sécurité future, économique surtout ? Bien que Madagascar dispose de métaux de technologie moderne, fers de lance de la transition numérique et énergétique mondiale actuelle et ressources cruciales pour la sécurité économique future des pays riches.
Maintenant, un aspect intrigant de la sécurité économique de ce 21e siècle est la diffusion technologique ; et c’est l’ingrédient crucial de la croissance économique dans ce monde interdépendant ; Notre sécurité économique dépendra de notre collaboration et de notre coopération avec le reste du monde. Moins de commerce signifie moins d’opportunités d’apprentissage, en particulier pour les pays les plus pauvres comme Madagascar. Les Malagasy risqueraient de rater des opportunités d’avancer si notre capacité de créer des richesses pour nous et pour le reste du monde est faible. Mais Madagascar ne devrait en aucun cas accepter de sacrifier son environnement et la vie de ses générations futures sur l’autel des simples intérêts géoéconomiques des pays riches.
Les priorités actuelles des Nations : la Sécurité Économique et le Changement Climatique.
La gazette de la grande île
20/05/2023•3 minute read
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