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Le Journal de l'île Rouge
Politique

Brigitte Razaka : L’escroc a disparu

La gazette de la grande île
24/05/20233 minute read

Brigitte Razaka, celle qui a porté plainte contre Lola Rasoamaharo pour tentative d’extorsion de fonds et diffamation, a disparu. Ne pouvant pas présenter les preuves sur ses accusations, elle préfère se tasser dans l’ombre et évite de se ridiculiser davantage. Nous lui demandons toujours d’apporter les preuves de ses accusations. Nous allons les publier si toutefois, il y en a.
Épouse du consul honoraire d’Italie, Michele Franci, Brigitte Razaka habite actuellement dans une villa construite illicitement sur un terrain appartenant à Lola Rasoamaharo. Ces gens sont en infraction. Dans son accusation, Brigitte Razaka a affirmé que Lola Rasoamaharo lui a soutiré 20 millions d’ariary par mois. Une accusation qu’elle n’arrive pas à prouver. D’après Lola Rasoamaharo, cette accusation est ridicule, car la somme annoncée par Brigitte Razaka est insignifiante par rapport à ce qu’il gagnait par mois du Président Andry Rajoelina.
En effet, d’après Lola Rasoamaharo, Andry Rajoelina le payait 25.000 euros, soit à peu près 95 millions d’ariary par mois pour faire une communication positive sur le régime. L’entente a duré 3 mois, mais il était trop difficile pour La Gazette de la Grande île de ne rien dire face aux absurdités de ce régime. Au début du mois de mars 2023, Lola Rasoamaharo a refusé l’argent du Président. Notons cependant que même durant la période où Andry Rajoelina payait pour une communication positive, La Gazette de la Grande île n’a jamais changé de ligne éditoriale et n’a jamais fermé les yeux sur ce qui n’allait pas. On avait juste temporisé nos écrits. Cependant, ces 3 mois, de novembre 2022 à février 2023, furent trop longs. Le régime a continué ses frasques. Nous avons bien essayé de fermer les yeux sur les bévues du Président et de son entourage, mais impossible de nous taire. Notons aussi qu’Andry Rajoelina paie plusieurs équipes de communication étrangère pour une communication positive. Ces 25.000 euros mensuels correspondent au salaire de ses équipes. Il ne s’agit pas de corruption ou d’influence, mais d’un travail de communication propre. Cependant, respecter l’accord était trop dur pour La Gazette de la Grande île qui ne trouvait rien de positif à communiquer sur ce régime.
Lola Rasoamaharo a préféré arrêter l’entente et a refusé le paiement depuis mars 2023. C’est juste après ce refus que la plainte de Brigitte Razaka est tombée et que de fil en aiguille, Lola Rasoamaharo s’est retrouvé à Antanimora et la Gazette de la Grande île, fermée. Ce n’est quand même pas de notre faute s’il n’y a rien de positif à communiquer sur ce régime.
*Pour les remarques, droit de réponse ou démenti, veuillez-vous adressez au bureau à New-York

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