Atteinte à la liberté de presse, d’expression et de la démocratie : Armes d’un régime pourri

Ce régime ne finit jamais de faire parler de lui. Hier, à l’occasion de l’ouverture de la première session ordinaire, les députés n’ont pas eu le droit à la parole après la présentation du Premier ministre. Or, les textes, la Constitution stipule clairement à l’article 101 que : « En début de chaque première session ordinaire, le Gouvernement présente à l’Assemblée Nationale un rapport d’exécution de son programme. La présentation sera suivie d’un débat portant sur les résultats des actions du Gouvernement et de l’évaluation des politiques publiques ».
Cette fois-ci, ce n’est pas n’importe quelle loi que l’Exécutif piétine, mais carrément la Constitution comme c’est le cas quand le régime enferme ceux qui osent dénoncer son incompétence. Lôla Rasoamaharo de La Gazette de la Grande Ile en est une victime parmi tant d’autres de cette pratique pourrie d’Andry Rajoelina et consorts. La plainte de la Jirama pour un soi-disant vol d’électricité ou non-paiement de facture-on ne sait plus quoi-même l’avocat de la compagnie d’Etat se perd, n’est qu’une illusion pour arrêter Lôla Rasoamaharo. Sans parler bien sûr de la prescription qui est de trois ans alors que les faits se seraient passés en 2016. D’un côté, il y a aussi la plainte de Brigitte Razaka. Ses avocats n’ont présenté aucune preuve de ses accusations et comme il a déjà été récemment évoqué dans notre article, l’escroc a disparu.
Bref, le régime Rajoelina n’accuse aucun bilan positif. C’est tout à fait normal quand on recrute ses collaborateurs pas pour leur compétence. Après tout, on parle de politique, mais il devrait y avoir un minimum de compétence requis. Au sein du département ministériel de la Santé publique, l’on sait que le ministre Zely Arivelo Randriamanantany use de son pouvoir pour s’enrichir et mettre le personnel du ministère à son service. Il serait aussi ami, proche de la mère du président de la République. En ce qui concerne Lalatiana Rakotondrazaka, elle est uniquement nommée ministre pour sa grande gueule, l’avocat du régime et surtout pion d’un grand homme d’affaires proche du président, donc elle est intouchable. A cause de tous ces résultats négatifs qui lui valent tous les critiques du monde. Ce sont ces critiques que le régime n’arrive plus à supporter, d’où l’atteinte à la démocratie, à la liberté d’expression et la liberté de presse, jusqu’à emprisonner les gens et piétiner la Constitution.