Le verdict est tombé, et ne semble surprendre personne sauf la victime concernée, stupéfaite et abusée, mais ne semble pas abattue.
À la lecture du jugement, visiblement, on ressentait une ambiance pesante dans la salle. On voyait l’ensemble des juges hésitants et hésitantes, comme si on dirait, ils ont de la peine à l’égard de l’innocent accusé ou de l’accusé innocent que sa présence n’a pas été souhaitée, au point où les défenseurs de l’accusatrice n’ont exprimé, ni signe de joie d’une victoire à l’arracher, ni geste d’approbation du jugement politique et historique.
Pourquoi, les instigateurs et les initiateurs ont-ils besoin de faire toutes ces simagrées ?
Le journaliste engagé et le patron de presse Lola Rasoamaharo, par son tempérament de justicier du peuple par ses billets et articles, à l’approche des élections présidentielles du mois de novembre de cette année, dérange et déstabilise profondément et stratégiquement les candidats potentiels à cette échéance hypothétique. C’est comme si une omerta des trois potentiels candidats lui a été lancée, Andry Rajoelina, Marc Ravalomanana et Siteny Randrianasoloniaiko n’ont pipé mot depuis l’arrestation spectaculaire de la victime. Sauf Hery Rajaonarimampianina, qui s’était exprimé de l’abus de droit et de l’abus de position dont Lola Rasoamaharo, en prônant pour la liberté d’expression et pour le droit d’être informé, mais le pouvoir avait tout fait pour éclipser les propos de l’ancien président.
D’autres personnes, telles que Mamy Ravatomanga épargné par la Gazette de la grande île, ceci par entente contractuelle, tacite et amicale jusqu’au mois de Février dernier, et Naina Andriatsitohaina, les deux très embêtés et rattrapés par leurs propres forfaitures dévoilées, s’érigent en pire ennemis de Lola Rasoamaharo. Il est indéniable que La Gazette était le seul et le dernier rempart de celles et ceux qui aspiraient à être informés des faits d’exactions, de malversations et des abus perpétrés par les anciens et actuels dirigeants malgaches. Leur silence complice traduit leur entente machiavélique pour la prochaine élection présidentielle.
À aucun moment au cours de ce procès historique, Brigitte R. l’accusatrice, sûre de sa démarche et de ses soutiens mafieux, n’a pu présenter une preuve attestant ni paiement, ni règlement quelconque du terrain, propriété de Lola Rasoamaharo où est illicitement et illégalement construite une maison à l’issue d’une entente amicale et de confiance.
Que l’opinion sache, dans cette triste accusation Lola Rasoamaharo est la victime, dans cette opération soutenue par un groupe de mafia hautement placé, Lola Rasoamaharo, malgré la somme faramineuse proposée par Mamy Ravatomanga et Andry Rajoelina pour le soudoyer n’a pas voulu concéder à se taire devant des faits d’appauvrissement et des faits de corruptions à grande échelle perpétrés au grand jour. Si on ne parle que nos vanilles, invendables ces deux dernières années. Les usufruits de cet or vert transitent sur un compte offshore à l’île Maurice. Pourquoi ? Creusez et vous saurez.
Que l’opinion malgache doive se poser des questions :
. Qui s’enrichissent derrière les délestages qui perdurent ?
. Qui s’enrichissent et qui profitent de la pauvreté endémique des Malgaches ?
. Qui sont les cinq personnalités qui jouissent de l’impunité et qui manipulent la justice malgache ?
. Les Malgaches ont-ils un espace d’expression politique ?
. Les Malgaches, ont-ils le droit de manifester et de revendiquer ?
La liste est longue, Lola Rasoamaharo, ne pleure point pour son cas, il constate l’inaction innocente de ses braves compatriotes. C’est là, qu’on l’apprécie ou qu’on le déteste, où Lola Rasoamaharo est un guerrier, un vrai, il n’a aucune prétention politique et que l’on ne le pousse pas non plus pour prendre cette voie de déshonneur.