La situation socio-économique actuelle de Madagascar est le résultat d’un environnement que Andry Rajoelina et sa bande de clowns ont installé depuis la transition de 2009. Ils ont plongé le pays dans un besoin extrême pour pouvoir ensuite le diriger et paraître comme des sauveurs. Cependant, ils n’ont pas réussi à le redresser et la population se retrouve dans une perpétuelle descente aux enfers.
Rappelons-le, Rajoelina a accédé au pouvoir en 2009 suite à un coup d’État sanglant tuant des centaines de Malgaches et plongeant le pays dans une extrême pauvreté. Directement, les morts durant l’assaut d’Ambohitsirohitra se comptent par centaines, mais indirectement, les morts suite à la pauvreté dans laquelle le pays est plongé se comptent par milliers, voire des millions.
Lors de la transition sous les ordres de Rajoelina, le bordel a été installé. Il n’y avait plus de loi dans le pays. Souvenez-vous, Rajoelina a amnistié des milliers de Dahalo qui se sont autoproclamés « Dahalo niova fo » ou littéralement « criminels reconvertis ». Leurs ardoises ont été effacées, soit des années de tueries et de vol en pillant des villages et des convois d’automobiles. Ils ont par la suite réintégré la société tout en continuant leur activité criminelle.
Ces Dahalo continuent d’attaquer et de tuer des innocents, des femmes et des enfants. Actuellement, Rajoelina fait la course à la construction d’hôpitaux pour accueillir ces victimes des Dahalo et se fait passer pour un héros alors que c’est lui qui a amnistié ces Dahalo pour qu’ils continuent de sévir en toute liberté.
En construisant ces hôpitaux, Rajoelina n’est pas le bon samaritain. Il utilise la détresse de la population qu’il a lui-même installée pour paraître comme un héros.
Entre 2009 et 2014, Rajoelina a plongé Madagascar dans la pire des situations. Il s’est par la suite présenté aux élections de 2018 pour promettre le redressement d’un pays qu’il a lui-même fait tomber.
D’après un vieil adage de l’armée afghane, « nous sommes tous le produit de notre environnement ». C’est ce qui reflète la situation actuelle de la population malgache. Des produits d’un environnement hostile que Rajoelina a installé. Une population affaiblie, prête à tout pour une bouchée de pain, quitte à attaquer son voisin. Nous sommes le produit d’un environnement hostile que Rajoelina a installé et qu’il pense pouvoir redresser… mais faute de compétence, la situation s’empire.