Madagascar connaît un net recul, se situant actuellement à la 171e place mondiale en termes d’Indice de Développement Humain (IDH). En 2018, le pays se trouvait déjà à la 161e place grâce aux efforts fournis par le régime de l’époque. Avec un score de 0,501, Madagascar figure parmi les pays à faible indice de développement humain, alors qu’en 2018, ce score était de 0,5019, nous classant parmi les pays à indice de développement humain moyen.
Ces chiffres ne mentent pas. La population malgache régresse en termes de développement. Malgré toutes les promesses d’Andry Rajoelina visant à améliorer les conditions de vie, le contraire se produit.
L’une des principales causes de cette régression est l’absence de projets visant à autonomiser la population. Madagascar dépend de plus en plus de l’aide étrangère, ce qui rend automatiquement la population dépendante de ces aides. Le régime actuel met en avant les dons et autres solutions temporaires pour résoudre les problèmes du pays. Les importations de denrées alimentaires en sachet sont privilégiées, ce qui nuit à la production et à la transformation locales.
Le régime actuel a habitué la population à dépendre des dons dits « mora » ou bon marché, tels que le Vary mora. Ces denrées sont éphémères et ne suffisent qu’à combler les besoins d’une journée. Parallèlement, les producteurs locaux sont délaissés et font face à la concurrence des importations. En fin de compte, la population malgache est devenue dépendante et soumise à un régime qui l’a conditionnée à un mode de vie précaire.
Une population qui régresse dans tous les domaines au lieu de se développer est le résultat d’un régime composé de dirigeants incapables. Ils ne sont pas aptes à diriger le pays vers son développement et sacrifient la population.
La forte augmentation de la criminalité est le résultat de ce manque de savoir-faire, qui pousse la population à s’entretuer pour une bouchée de pain.