En mettant de côté les conséquences économiques dévastatrices du régime d’Andry Rajoelina qui ont plongé Madagascar dans la plus extrême des pauvretés, l’île a également subi des pertes considérables au niveau de sa biodiversité, en raison de l’incompétence manifeste de ce régime et surtout de la surexploitation orchestrée par nos dirigeants.
Il est important de rappeler que la députée Lanto Rakotomanga a été impliquée dans le trafic de bois précieux, facilitant le transport de rondins de palissandre depuis la région d’Alaotra. Il n’y a aucune présomption d’innocence, puisqu’elle a été prise en flagrant délit en utilisant l’en-tête de l’Assemblée Nationale pour faciliter le passage du camion transporteur depuis la forêt jusqu’à Antananarivo.
Depuis 2019 si on ne sait pas combien d’espèces ont effectivement disparus il est certain que de nombreuses sont menacées » d’extinction », soit l’année de la prise de pouvoir d’Andry Rajoelina, Madagascar a perdu 1 600 000 hectares de forêt, soit environ 400 000 hectares par an. La principale cause de cette déforestation est le laisser-aller toléré par des dirigeants impliqués dans le trafic illégal.
Toute cette forêt perdue abrite une biodiversité exceptionnelle. Depuis 2019, de nombreuses espèces de faune et de flore ont disparu, tandis que d’autres sont de plus en plus menacées d’extinction.
Andry Rajoelina et son équipe n’ont pas seulement détruit l’économie et la vie de la population malgache, mais ils ont également compromis l’avenir des jeunes du pays et la biodiversité unique de l’île. Il s’agit d’un crime environnemental qui a un impact non seulement sur Madagascar, mais sur la planète entière.