Quand on voit le nombre des hauts fonctionnaires de l’État de Iavoloha affectés à l’Arena.
Quand on aperçoit les défilés des ministres pour assister à des réunions de stratégies électorales à l’arena de jours comme de nuits.
Quand on voit les chefs d’institutions, venir à la courbette, convoquée par le propriétaire du lieu.
Quand on voit les va-et-vient à l’arena, des députés, des sénateurs, des chefs de districts et des maires, tout l’air hébétés et embarrassés, mais contraints par peur de représailles
Et, quand on constate que Herimanana Razafimahefa avait été écarté de manière pas très catholiques, pire, quand l’opinion observe qu’il n’y avait eu ni passation entre le Premier ministre Ntsay Christian, bras armé d’Andry Rajoelina l’actuel SHADOW PRESIDENT, ni vacances de poste suivant la constitution.
Le Premier ministre, soi – disant président par intérim, le président du Sénat, la présidente de l’Assemblée nationale, le président de la Haute Cour Constitutionnelle, les chefs de l’armée… Tous comme des enfants de bas âge se plient aux quatre volontés et aux caprices d’Andry Rajoelina (et de son compagnon Mamy Ravatomanga) qui s’arroge de manière illégale le droit de convoquer en réunion politique les hauts fonctionnaires et hauts responsables de l’État.
Tels actes mènent droit à la disqualification irrévocable de sa candidature.
Andry Rajoelina n’a plus ni le droit, ni la prérogative de convoquer en réunion les chefs d’institutions, le patron de la CENI, les maires, les gouverneurs, administrateurs civils et les chefs de districts… Autrement, les autres candidats ont aussi le droit d’agir de la même façon.
Ces abus ainsi révélés, l’opinion et le collectif des candidats n’ont aucune chance de compter sur la Haute Cour Constitutionnelle vu la partialité de leur conduite. Une chose est sûre, Andry Rajoelina, non satisfait de son dernier et récent coup d’État institutionnel accouché par des arrangements qui n’ont pas de noms, s’arroge royalement le privilège et le droit de violer les règles de fondement de la République. Il se comporte comme un vrai roi : Rajoelina 1er.
Au fait avions-nous vu sa lettre de démission ?
Avions-nous été informés d’une quelconque passation de Rajoelina à Razafimahefa et de Razafimahefa à Ntsay Christian ?
Avions-nous vu les lettres de procès-verbaux de passation entre Andry Rajoelina et Herimanana Razafimahefa ?
Il y a lieu de mentionner ici qu’Andry Rajoelina devait d’abord et avant tout démissionner, pour ensuite passer selon la constitution le pouvoir au président du Sénat avant que ce dernier ne se désiste.
Comment se fait-il que la lettre rédigée et signée à contre cœur par le président du Sénat était partie du palais présidentiel pour passer par le palais du sénat pour ainsi pouvoir l’estampiller par le cachet du sénat de celui du président du Sénat, un désistement qui avait finalement atterrit au bureau de Florent « le poltron » bien avant l’officialisation de l’improbable démission de Cedric pour ainsi constater « l’inconstatable » vacance de poste contestable.
Bref, déjà, la citoyenneté française d’Andry Rajoelina l’empêche constitutionnellement de candidater à l’élection présidentielle malgache. Les réunions et convocations illégales des membres du gouvernement, des chefs d’institution et des hauts fonctionnaires et responsables de l’État pourraient inévitablement l’écarter de la course.
Les violations de la constitution maintes fois répétées et du fréquent non-respect de la législation en vigueur lui pourraient être fatales.