La situation éducative à Madagascar est alarmante, avec de nombreux problèmes qui persistent, mettant en péril l’avenir des générations futures. Le secteur éducatif, au lieu de progresser, semble régresser sous le poids des mauvaises politiques et des priorités mal placées du régime en place. Voici comment ce régime a contribué à la détérioration de l’éducation à Madagascar.
Écoles dans le noir : Le manque d’électricité dans la majorité des écoles publiques, y compris celles en zones urbaines, est un scandale. Les élèves sont contraints d’étudier dans l’obscurité, et même les examens du Baccalauréat en 2023 ont dû être passés à la lueur des bougies à Antananarivo, privant les étudiants d’un environnement propice à l’apprentissage.
Coût prohibitif de la scolarisation : L’accès à l’éducation publique est devenu un luxe pour de nombreuses familles malgaches. Le régime actuel n’a pas pris de mesures significatives pour rendre l’éducation publique gratuite, malgré des promesses répétées.
Mesures tampon inefficaces : La distribution de kits scolaires aux couleurs du régime TGV, uniquement en période électorale, ne résout en rien le problème d’accès à l’éducation. Cela ne devrait pas servir de justification à un régime qui a échoué dans sa mission éducative.
Infrastructures inutiles : Le régime actuel se vante de construire de nouvelles écoles, mais la réalité est tout autre. Ces infrastructures restent vides, faute d’enseignants et d’élèves. Les salles de classe flambant neuves ne servent à rien tant que les enseignants ne sont pas payés et que les élèves n’ont pas accès à une éducation de qualité.
Coûts exorbitants des fournitures scolaires : Malgré la présence de matières premières, le régime n’a pas encouragé la production locale de fournitures scolaires de qualité. L’importation de ces articles a fait grimper les prix, rendant difficile l’accès pour les familles malgaches.
Le budget alloué à la construction d’infrastructures inutiles aurait pu être mieux utilisé pour améliorer la qualité de l’éducation en fournissant de l’électricité et de l’eau potable aux écoles publiques existantes, en motivant les enseignants, et en garantissant un programme scolaire efficace et adapté à chaque région. Au lieu de se concentrer sur le contenant, le régime actuel doit se tourner vers le contenu de l’éducation, en veillant à ce que les élèves aient accès à des enseignants qualifiés, à des ressources adéquates, et à un environnement d’apprentissage propice à leur développement.
L’avenir de Madagascar dépend de la qualité de son système éducatif, et il est grand temps de corriger les erreurs du passé pour garantir un avenir meilleur pour les générations à venir.
