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Le Journal de l'île Rouge
Edito

La pratique d’un soi-disant “Etat de droit” ne doit pas être un outil de privatisation de la République de Madagascar au détriment des 28 millions Malagasy SVP !

La gazette de la grande île
03/11/20232 minute read

Les détenteurs du pouvoir actuels pensent que la question de l’État de droit ne concerne que pour quelques initiés.

« Etat de droit par ici », « Décision sans appel de la Haute cour par-là, etc. » Il est devenu un argument politique, fréquemment employé, par les détenteurs de pouvoir actuel pour défendre leurs décisions. Pour ses actions, tous les faits et les impacts de ces décisions ont montré qu’ils ne s’encombrent pas de la même rigueur intellectuelle en ayant fait de cette notion d’Etat de droit le « talisman d’une vraie démocratie », qui signifie tout à la fois, séparation des pouvoirs, indépendance de la justice, égalité devant la loi, transparence de l’action publique, liberté de la presse et de l’audiovisuel, pluralisme des partis politiques, et naturellement défense des droits fondamentaux et lutte contre les discriminations .

L’État de droit est devenu désormais pour le pouvoir actuel un outil permettant de faire passer l’intérêt général au second plan, un outil forgeant un édifice dont les contours protègent les intérêts d’un groupe de bandits stationnaires détonants les pouvoirs administratifs et juridiques. Une autre forme d’Etat de droit défendue becs et ongles par Messieurs et Mesdames les juges, quelques minorités privilégiés, qui seraient les figures centrales du système actuel. Ils privilégieraient la légalité à la légitimité semble-t-il.

Pour résumer, « l’État de droit est devenu l’exercice du droit contre un état souverain » un outil de privatisation de la République de Madagascar, un état souverain, au détriment de la communauté Malagasy toute entière.

Cette forme d’Etat de droit est-il acceptable ? Tous les bons citoyens Malagasy et une grande partie de l’opinion internationale sont en train de crier maintenant : non, non. et non.

Pas de réforme, pas de démocratie et pas de développement.

Il est temps de faire une vraie réforme pour la mise en place d’un vrai État de droit œuvrant pour l’intérêt général à Madagascar.

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