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Le Journal de l'île Rouge
La une

Une d’éliminée ? Reposez en paix, Ninie Donia car Cédric Vazaha ne l’emportera pas au paradis

La gazette de la grande île
21/11/20236 minute read

C’est avec stupeur que nous avions appris le décès à l’âge de 56 ans de l’artiste Ninie Donia.
C’était une féministe engagée, qui a essayé de protéger des communautés locales de Nosy Be contre l’accaparement de leurs terres, contre de riches Malagasy et Karana. Ninie Donia s’était impliquée dans la défense des habitants, dans le conflit foncier qui les a opposés à la Sirama.
Ses prises de position dérangeaient certains intérêts économiques et politiques puissants, et sa qualité de présidente du RMDM Nosy Be aggravait son cas du point de vue de certains politiciens. Sept chefs d’inculpation avaient été retenus contre elle dont association de malfaiteurs, et elle avait été condamnée à six mos de prison en juillet 2022.
Elle devait être libérée le 16 décembre 2022, mais la veille, elle avait été de nouveau inculpée pour d’autres motifs sortis du chapeau de l’entourage direct de Ntsay Mike Tyson, sans doute jaloux de la notoriété et de la popularité de cette artiste de la même région. Depuis, elle croupissait en prison pour des raisons politiques évidentes.

L’artiste Wawa implore le pardon de Cédric Vazaha

 

Lors du festival Sômarôho début août 2023, Joël Isoubaly Andriamahazo alias WAWA a imploré en direct à genoux le pardon de Cédric Vazaha pour Ninie Donia.
Wawa disait que Cédric Vazaha est un ami des artistes et qu’il a accédé à sa demande.
C’était sans compter sur la petitesse d’esprit de Cédric Vazaha, qui n’a aucun scrupule pour renier ses engagements. Ce sera un engagement de plus qu’il ne tiendra pas, comme de nombreux projets (comme l’usine d’éthanol ) et ses velirano.
Il a fait sienne cyniquement cette phrase attribuée à différents hommes politiques étrangers comme Jacques Chirac ou Charles Pasqua : « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient ».

Siteny avait également assisté à ce festival et en avait profité pour rendre visite à son amie Ninie Donia qui était hospitalisée. L’ayant appris, Cédric Vazaha a immédiatement ordonné de la sortir de l’hôpital et de la remettre de nouveau en prison, se souciant peu de son état de santé.
Une vidéo enregistrée par une nosybéenne nous en a appris un peu plus, et nous avons compris que ce n’était ni plus ni moins qu’une condamnation à mort certaine : https://fb.watch/oq01BgLLSe/ .

Le retour du tribalisme

De nombreux amis côtiers, qui avaient visionné cette vidéo, nous avaient dit ressentir exactement les mêmes ressentiments et rancœurs contre les Merinas, que ceux exprimés dans cette vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux.
En fait, ils ne comprenaient pas que les demandes d’évacuation sanitaire vers Mayotte, ou simplement vers un établissement hospitalier mieux équipé que celui de Nosy Be, aient tout simplement été ignorées par Cédric Vazaha. Après un mois, toujours pas de réponse ! Quel mépris ! Une telle décision attendait, semble-t-il, le feu vert de sa Seigneurie Cédric Vazaha.
Une opposante de moins, se dit Cédric ? Viendra le temps où il le regrettera !
Cette attitude de Cédric Vazaha va rendre encore plus difficile l’exercice du pouvoir par lui, si par malheur, grâce à un forcing effréné, il sera désigné futur président de la République. Il a réveillé de nouveau la bête : l’ethnicisme ou le tribalisme! Les colons français l’avaient cultivé pour diviser et mieux régner. Le Vazaha Cédric vient de faire la même chose.
Dans la région SAVA , Cédric Vazaha aurait eu un score supérieur au score obtenu aux élections de 2018, preuve d’une fraude flagrante. Un tel score est considéré par les électeurs de cette région comme une insulte à leur intelligence : en 2018, il avait promis le triplement du prix de la vanille. Nous savons tous où en sont les prix en 2023, et les électeurs auraient plébiscité Cédric Vazaha ?

La chute prévisible de Cédric Vazaha

Le président Tsiranana avait été réélu en janvier 1972 à 99% des suffrages exprimés, mais cela n’a pas suffi à empêcher sa chute en mai 1972.
Le président Ratsiraka avait été réélu le 12 mars 1989 avec 62% des suffrages exprimés. Son régime a tenu deux années avant de passer le flambeau au président Zafy Albert.
Le président Ra8 avait été réélu dès le 1er tour le 3 décembre 2006 avec 54, 80% des voix. Il était parti en exil en Afrique du Sud en février 2009.
Si par malheur, la CENI et la HCC maintenaient le forcing de le déclarer vainqueur des dernières élections, la seule question qui se pose n’est pas de savoir s’il va tomber, mais plutôt quand va-t-il tomber ? « Combien de temps va-t-il durer, avant de tomber? ».
D’autant plus que, contrairement à ses prédécesseurs, il possède la nationalité française, une tare que la majorité de la population ne lui passera pas. Encore moins l’Armée, qui ne veut pas comme chef suprême un Vazaha, de surcroît de la nationalité de l’ancien colonisateur !
Cédric Vazaha fait accélérer les procédures de sa future investiture, pensant échapper aux rigueurs de la Justice anglaise, quand bien même il n’y ait pas de traité d’extradition entre le Royaume Uni et Madagascar. Porter au-dessus de la tête d’un président de la République d’un pays une suspicion d’escroquerie est une croix difficile à porter pour les Malagasy, d’autant plus que pour la majorité d’entre eux, il a déjà perdu sa nationalité malagasy. Donc, aucun regret si ce Français est poursuivi par la Justice britannique.

En est-il seulement conscient ? On en doute fortement, connaissant sa faible capacité d’analyse. Ses collaborateurs disent qu’il ne faut jamais lui envoyer de note de plus d’une page, car arrivé à la 2ème page, il aura déjà oublié le contenu de la 1ère.
Rappelez-vous son discours où il lisait « La Malnutrition est un droit fondamental et non un privilège ». Il ne comprend même pas ce qu’il lit et c’est pour cela que Cédric Vazaha ne sera à jamais rien de plus qu’une marionnette aux mains de Mamy Ravatomanga PB.

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