Andry Rajoelina, le président controversé de Madagascar, semble solidement installé dans le pouvoir, défiant toute tentative de contestation. Le collectif des 11 perdants, autrefois appelé le collectif des candidats, s’avère impuissant face à la suprématie du leader implacable.
Depuis son premier coup d’État en 2009, Rajoelina a méticuleusement ourdi ses plans pour consolider son règne autoritaire. Des milliers de vies malgaches ont été sacrifiées pour permettre à ce putschiste expérimenté de s’élever au sommet du pouvoir. En dix ans, il a orchestré deux coups d’État, démontrant sa maîtrise des ficelles du pouvoir et sa capacité à naviguer dans les eaux troubles de la politique malgache.
Rajoelina, stratège redoutable, sait quelles alliances forger et quelles voix faire taire pour maintenir sa domination. Sa tactique consiste à affaiblir chaque force de résistance, corrompre tout le système et réduire au silence toute voix discordante. Le collectif des 11 perdants, jadis composé de prétendants à la présidence, s’est retrouvé face à une impasse, incapable de contrer les machinations de ce dictateur indétrônable.
Même face aux appels internationaux à condamner les crimes contre l’humanité commis sous son règne, Rajoelina demeure insensible, et la communauté internationale semble rester bouche bée. Les violations des droits de l’homme et les abus perpétrés sous son autorité restent impunis, jetant une ombre sur la crédibilité des instances internationales.
Le collectif des 11 perdants, autrefois une force politique en devenir, est aujourd’hui relégué au statut de simples témoins impuissants de l’ascension inarrêtable de Rajoelina. Le dictateur malgache continue d’échapper à toute contestation sérieuse, consolidant son pouvoir au mépris des principes démocratiques.
Dans cette lutte inégale, la question persistante demeure : Madagascar restera-t-il à jamais sous le joug d’un homme qui a bâti son empire sur la souffrance et le sang de son propre peuple?