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Le Journal de l'île Rouge
Politique

Scandale à Madagascar : La HCC et le CENI réssucitent les Morts pour Gonfler les Rangs Électoraux

La gazette de la grande île
23/11/20232 minute read

Une fraude électorale d’une ampleur sans précédent secoue actuellement Madagascar, impliquant la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) et la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Des rapports alarmants font état de personnes décédées depuis des années figurant sur la liste électorale et même parmi les votants lors de la récente élection présidentielle du 16 novembre dernier.

Cette manipulation d’une gravité exceptionnelle aurait pour objectif de gonfler artificiellement le taux de participation, facilitant ainsi l’élection du président Andry Rajoelina. Des voix s’élèvent maintenant pour dénoncer cette pratique scandaleuse, mettant en lumière le mépris apparent des autorités envers la population malgache.

L’un des exemples les plus choquants de cette fraude massive concerne le remplacement du défunt député Rasolonjatovo Honoré, surnommé Papasolo, par Rambeloarisoa Flavien Marie, lui aussi décédé depuis plusieurs années. Cette nomination post-mortem, effectuée à travers le décret N: 07-HCC/AR, a soulevé des questions sur la légitimité du processus électoral et la crédibilité des institutions responsables.

Le décret en question a été qualifié de véritable « rituel de résurrection administrative », où un mort est nommé pour remplacer un mort. Cette démarche, qui semble sortir tout droit d’un scénario d’absurdité, met en évidence le dysfonctionnement flagrant au sein du système malgache.

Le sentiment de colère et de frustration au sein de la population ne cesse de croître, les citoyens se sentant trahis et trompés par ceux censés les représenter. « Prendre la population pour des cons » semble être devenu la norme, dénoncent de nombreux observateurs.

Des organisations de la société civile appellent à une enquête indépendante et transparente pour faire toute la lumière sur ces pratiques douteuses et rétablir la confiance du peuple envers les institutions. « La démocratie malgache est aujourd’hui gravement compromise, et il est de notre devoir de la sauvegarder », déclare un porte-parole d’une organisation de défense des droits de l’homme.

Dans ce climat de crise politique, les regards se tournent vers l’avenir, avec l’espoir que la vérité prévaudra et que les responsables de cette fraude électorale soient tenus pour compte, redonnant ainsi à la démocratie malgache sa crédibilité et sa légitimité.

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