Dans un pays où l’éducation devrait être le pilier de la prospérité nationale, Madagascar traverse une crise éducative sans précédent. Les enseignants, qui devraient être les gardiens du savoir et les architectes de l’avenir, se retrouvent aujourd’hui persécutés sous le régime d’Andry Rajoelina.
Andry Rajoelina, actuel dirigeant malgache, semble méconnaître la véritable valeur d’une éducation dispensée à travers un système éducatif efficace. La situation atteint un sommet alarmant, mettant en péril l’avenir intellectuel de la nation.
Les enseignants, bien plus que de simples employés rémunérés, sont des individus dévoués qui consacrent leur vie à transmettre le savoir, la connaissance et l’expérience. Ils bravent les éléments pour être présents, dépassant la simple obligation de remplir des cahiers ou de terminer un programme scolaire. Leur mission est de faire en sorte que le contenu soit assimilé et compris par tous, une tâche noble qui mérite respect et reconnaissance.
Le Président du SECES, le Professeur Sammy Hanitriniaina Ravelonirina, est devenu le symbole de la persécution que subissent les enseignants. Champion du monde de mathématiques algèbre de Lie, il a été arrêté sans motif valable par le régime Rajoelina, simplement parce qu’il réclame la justice dans la gestion de l’enseignement supérieur. Une injustice flagrante qui démontre à quel point l’éducation est loin d’être une priorité pour nos dirigeants.
Les dirigeants tels que Tinoka Roberto et Andry Rajoelina, dépourvus de l’expérience authentique d’une éducation méritée, ne comprennent pas la profondeur du dévouement des enseignants. Pour eux, un diplôme semble être un simple bout de carton achetable, facilitant l’accès à un emploi, sans reconnaissance du véritable mérite derrière chaque réussite éducative.
La persécution des enseignants à Madagascar souligne une crise plus profonde, une crise d’appréciation de la valeur de l’éducation. Alors que des éducateurs dévoués comme le Professeur Ravelonirina sont jetés en prison pour avoir plaidé en faveur de l’excellence éducative, il est temps que la nation se questionne sur ses priorités et exige un changement radical.
Il est impératif que l’éducation soit remise au centre des préoccupations nationales. L’avenir de Madagascar dépend de la qualité de son éducation, et il est de la responsabilité de tous de s’assurer que les enseignants sont respectés, protégés et soutenus dans leur mission cruciale de former les générations futures.