Madagascar figure parmi les pays les plus pauvres du monde. Effectivement, la pauvreté de la Grande Ile ne passe pas inaperçue à l’international. Cela fait plus de 60 ans que le pays a recouvré l’indépendance, mais au fur et à mesure que le temps passe, Madagascar s’éloigne du développement. Il s’agit là d’un rêve inaccessible pour un pays dont les dirigeants ne pensent qu’à mendier des aides sans la moindre vision pour mener le pays à son apogée. Madagascar n’est pas près de sitôt à aller dans le sens du développement.
Le pays au lieu d’avancer recule encore et encore. Tout porte à penser que l’appauvrissement de la Grande Ile est un acte volontaire. C’est là une stratégie pour maintenir une situation de dépendance. Les distributions de vivres qui se succèdent dans le pays sont là pour le prouver. La misère de la population malgache est telle qu’elle est incapable de refuser des cadeaux même s’ils s’avèrent empoisonnés. Le but des distributions de « Vary Tsinjo », « Kaly tsinjo » et autres avant, pendant et au cours des élections dans le pays est de maintenir la situation de dépendance de la population.
Pour faire simple, plus les citoyens malgaches sombrent dans la pauvreté, plus il est facile de les corrompre. C’est d’ailleurs ce qui s’est passé lors du premier tour des élections où des déclarations font état de distributions d’argent liquide et de la fourniture de matériels de campagne dans les quartiers généraux du candidat numéro 3 conditionné d’une remise de carte d’adhésion à son parti. Il s’agit là tout simplement d’une exploitation de la misère de la population à des fins de campagne indique la Transparency International-Initiative Madagascar.