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Le Journal de l'île Rouge
Edito

Si la jeunesse Malagasy saura, tous les Malagasy n’auront plus faim à partir de 2030.

La gazette de la grande île
27/11/20232 minute read

Aujourd’hui, Madagascar est le deuxième pays le plus affamé du monde selon l’indice mondial de la faim de 2023 sorti récemment. Il montre que la faim reste grave à Madagascar. L’insécurité alimentaire et la sous-nutrition sont les plus élevées et les plus persistantes à Madagascar. Alors que le pays abrite plus de 80 percent de sa population dans le milieu rural et le plus haut taux de population juvénile.

La sous-alimentation , indicateur le plus marquant de l’insécurité alimentaire, est partout à Madagascar. La majorité des jeunes Malagasy a un accès déficient à une alimentation saine, nutritive, et suffisante.

Actuellement , cette jeunesse Malagasy , mal nourrie, sans éducation ni un savoir faire adéquat pour une vie urbaine décente, fuit leur village rural pour survivre dans les villes . Cette jeunesse perçoit l’agriculture comme peu attrayante et non rentable. En outre, le système alimentaire actuel et la stratégie qui le soutient souffrent d’un manque de souveraineté alimentaire, c’est-à-dire le droit des Malagasy à des aliments sains et culturellement appropriés produits par des méthodes écologiquement saines et durables, et le droit de définir leurs propres systèmes alimentaires et agricoles.

Il est temps que la formulation de notre souveraineté alimentaire offre l’occasion d’engager la jeunesse Malagasy dans la transformation de l‘ actuel système alimentaire défaillant pour devenir plus durable, plus juste et mieux en mesure de répondre au besoin alimentaire de la population Malagasy.

La participation de la jeunesse Malagasy à la prise de décisions qui affecteront
leur avenir doit être effective à travers une volonté politique effective de tous les acteurs politiques Malagasy. Et cette jeunesse doit impérativement saisir toutes les occasions de demander l’accès à un renforcement de leur savoir faire en agriculture, de participer à la gouvernance de notre système alimentaire , et d’intégrer leur perspective dans les politiques visant à permettre le système alimentaire juste et durable pour Madagascar.

Un terrain pour la jeunesse Malagasy mais pas un terrain pour les multinationales seulement. Il faut qu’on arrête un de ces jours cette importation massive de notre premier aliment de base .

Si la jeunesse Malagasy sait quoi faire pour produire leur nourriture et travailler pour augmenter sa production , alors tous les Malagasy n’auront jamais faim en 2030.

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