Dans un environnement politique polarisé par les guerres en Ukraine et en Moyen-Orient et les différentes crises sociales et économiques au niveau mondial, la 28e Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur le climat (COP28) vise à changer le cours du monde sur le changement climatique. En plus, les scientifiques ont découvert que le changement climatique progresse plus rapidement que prévu, les quelques institutions mondiales censées accélérer notre transition vers la neutralité carbone y luttent-elles réellement ?
Se déroulant du 30 novembre au 12 décembre, l’ordre du jour comprend le premier avancement mondial, traitant des pertes et des dommages, l’objectif mondial sur l’adaptation et l’avenir du financement international du climat. La présidence de la COP des Émirats espère adopter un ensemble complet de mesures immédiates sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
Madagascar subit de plein fouet les effets négatifs du changement climatique sans ressource adéquate malgré l’existence d’un plan d’adaptation. Pour le moment, depuis l’Accord de Paris en 2015, on discute, discute et on continue de discuter chaque année, mais les vrais problèmes n’ont toujours pas été réglés. Et notamment :
Quel est le rôle du pétrole et du gaz dans un monde net zéro et dans un système énergétique décarboné ? Et parallèlement des révélations selon lesquelles le pays hôte, les Émirats arabes unis, de ce COP 28, utilise l’événement pour faire pression en vue de la production de combustibles fossiles. Va-t-on réellement vers la neutralité carbone ?
Qui va payer pour toutes les conséquences négatives en l’absence d’une réelle volonté politique internationale pour une réelle transition vers un monde net zéro ?
Qui va payer pour que les pays les plus pauvres, comme Madagascar, soient en mesure d’absorber les conséquences les plus négatives du changement climatique ?
La délégation de Madagascar, a-t-elle une stratégie concrète pour défendre l’intérêt des Malagasy ? Nos acteurs politiques sont ils conscients des menaces qui se profilent devant nous ? La lutte continue.
