Malgré la présence d’un général de la gendarmerie à la tête du pays, l’inquiétude grandit parmi les habitants de Madagascar qui semblent de plus en plus préoccupés par la montée de l’insécurité. Que ce soit en milieu urbain ou rural, les actes de vol se multiplient, plongeant la population dans un état de traumatisme croissant. Les rues et les transports en commun ne semblent plus offrir de lieu sûr, malgré les promesses des forces de gendarmerie de protéger la population et ses biens.
Dans la capitale, des quartiers tels qu’Anosibe, 67 Ha, et Ampasika sont devenus des zones à haut risque, où la criminalité règne en maître, de jour comme de nuit. Les vols de bétail se propagent également dans les régions rurales, créant un sentiment généralisé d’insécurité parmi les citoyens qui ne se sentent plus en sûreté.
Il est impératif que les mesures prises par l’État ne se limitent pas à un simple déploiement de forces de sécurité pour assurer la sécurité des lieux emblématiques, telle que la Place du 13 mai. De nombreux foyers et localités nécessitent la présence constante des forces de la gendarmerie, de la police, voire même de l’armée, afin d’instaurer un minimum de sécurité. De manière préoccupante, des biens communs tels que les lampadaires des routes et des ruelles sont également la cible de vols, exacerbant la situation, car les malfaiteurs profitent de l’impunité pour perpétrer des actes de banditisme.