Madagascar se trouvait sur le point de bénéficier de 100 millions de dollars en aide internationale destinée à la conservation dans le cadre du COP 28. Cependant, cette opportunité semble compromise en raison de la corruption rampante et des menaces environnementales qui planent sur la nation insulaire. La gestion défaillante de la biodiversité, ne respectant pas les normes, jette une ombre sur les espoirs de progrès.
Selon les informations relayées par les sociétés civiles, Madagascar est en attente d’une injection financière conséquente liée aux droits environnementaux lors du COP 28. Mais derrière cette perspective positive, une réalité sombre émerge, illustrant un échec des engagements politiques en matière de conservation et de protection de l’environnement.
Les rapports des sociétés civiles révèlent que les acteurs engagés dans la conservation font face à des menaces et des poursuites. Les politiciens sont pointés du doigt, accusés d’être les instigateurs des trafics de bois précieux et ordinaires. Ces malfaiteurs opèrent en toute impunité, soutenus par des politiciens complices, organisant des exploitations illégales même au sein des parcs supposément protégés.
Les défenseurs de l’environnement subissent des pressions constantes, allant des intimidations verbales aux menaces de mort. Leurs familles sont également prises pour cibles, exposées à un harcèlement persistant. La situation devient critique, mettant en danger ceux qui œuvrent pour la préservation de la biodiversité malgache.
Selon une source, une délégation imposante de près d’une centaine de personnes a été dépêchée pour assister au COP 28, aux frais de l’État. Les raisons de cette présence massive suscitent des interrogations inquiétantes quant à l’intégrité des intentions. Pourquoi une telle délégation à une conférence ? Les regards se tournent vers une possible utilisation abusive des fonds publics, remettant en question la véritable intention derrière cette représentation pléthorique.
Alors que les projecteurs du COP 28 se braquent sur Madagascar, la nation insulaire se trouve à un carrefour critique, confrontée à l’impératif urgent de respecter ses engagements environnementaux et de rompre avec la collusion entre la politique et les activités préjudiciables à la biodiversité.