Madagascar, le pays aux richesses naturelles abondantes, est confronté à une crise humanitaire sans précédent dans le sud du pays. La famine sévit, touchant des millions de personnes, et la situation semble s’aggraver chaque jour. Cette tragédie soulève des questions sur la responsabilité du régime Rajoelina et son manque de mesures adéquates pour soutenir la population malgache.
Depuis l’arrivée au pouvoir d’Andry Rajoelina en 2019, la situation dans le sud de Madagascar s’est détériorée de manière alarmante. Plus de 2,5 millions de personnes souffrent actuellement de malnutrition sévère aiguë, tandis que plus de 6 millions sont touchées par une malnutrition modérée. Ces chiffres sont alarmants et témoignent d’une crise humanitaire qui ne peut être ignorée.
Selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la population malgache est la première victime de la malnutrition causée par le changement climatique dans le monde. Bien que le changement climatique joue un rôle dans cette crise, il est important de souligner que l’absence de projets de protection de l’environnement et de développement agricole spécifique à cette région a aggravé une situation déjà précaire.
Le sol aride, le manque d’eau et l’absence d’études approfondies sur les techniques agricoles adaptées à cette région sont autant de facteurs qui ont contribué à la famine. Pourtant, au lieu d’investir dans l’agriculture et le développement rural, le régime Rajoelina a détourné les fonds publics vers des projets futiles et des spectacles coûteux.
Il est alarmant de constater que Madagascar est désormais contraint d’importer 750 000 tonnes de riz par an depuis l’arrivée au pouvoir d’Andry Rajoelina. Ces importations massives auraient pu être évitées si les ressources financières avaient été utilisées à bon escient pour soutenir la production locale de riz et créer un environnement favorable aux agriculteurs.
Il est important de souligner que ce n’est pas aux dirigeants de nourrir la population, mais leur rôle est de créer les conditions propices au développement économique et à l’autonomie alimentaire. Malheureusement, le régime Rajoelina a favorisé les intérêts étrangers au détriment des Malgaches, qui se retrouvent désavantagés et dépendants des aides étrangères.
De plus, nos ressources maritimes sont surexploitées par des étrangers en toute légalité, tandis que les pêcheurs malgaches sont écartés de leurs propres eaux. Cette situation est inacceptable et témoigne d’une négligence flagrante envers les intérêts nationaux.
Il est urgent que le régime Rajoelina prenne des mesures concrètes pour remédier à cette crise humanitaire et soutenir le développement économique du pays. L’investissement dans l’agriculture, le développement des infrastructures rurales, la promotion de l’éducation et de la formation professionnelle, ainsi que la facilitation de l’accès au crédit et la promotion de l’entrepreneuriat sont autant de mesures essentielles pour sortir Madagascar de cette dépendance aux aides étrangères.
Il est temps que les dirigeants se concentrent sur les besoins du peuple malgache et agissent en faveur du développement inclusif et durable du pays. La population malgache mérite mieux que d’être abandonnée et dépendante des aides étrangères. Il est temps que le régime Rajoelina assume ses responsabilités et agisse pour le bien-être de tous les Malgaches.