Antananarivo, la capitale de Madagascar, est actuellement aux prises avec une crise de propreté alarmante, figurant en tête de liste des villes les plus sales d’Afrique et se classant au troisième rang mondial selon le magazine Forbes. Cette honte internationale n’est pas simplement le résultat de négligence, mais elle met en lumière la mentalité défaillante du maire de la ville, Naina Andriantsitohaina.
Alors que la ville croule sous le poids des ordures, les dirigeants malgaches semblent être plus préoccupés par leurs plaisirs personnels que par l’hygiène du pays qu’ils sont censés diriger. Cette indifférence a conduit Antananarivo à devenir le seul endroit au monde où la maladie de la peste persiste, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La saleté envahissante des rues ne représente pas seulement un problème esthétique, mais aussi une menace grave pour la santé publique. Les déchets s’accumulent dans les ruelles, créant un terrain propice aux maladies, dont la peste, qui demeure endémique à Madagascar. Les conséquences de cette situation déplorable sont dramatiques, mettant en danger la vie des citoyens.
Le maire Naina Andriantsitohaina, qui devrait être le gardien de la propreté de la ville, a une mentalité aussi sale que les rues qu’il est censé gérer. À première vue, il peut projeter une image de propreté personnelle, mais c’est dans les méandres de sa pensée que réside la véritable saleté. Son apparente indifférence envers la crise des ordures démontre un manque flagrant de responsabilité envers ses concitoyens.
Les responsabilités d’un maire vont bien au-delà des apparences. La gestion efficace d’une ville implique de prendre des mesures concrètes pour maintenir un environnement sain et sûr pour tous. En l’occurrence, le maire Andriantsitohaina semble être plus préoccupé par son image personnelle que par le bien-être de la communauté.
Il est essentiel que les dirigeants malgaches prennent conscience de l’humiliation mondiale que représente cette situation. La dégradation d’Antananarivo va au-delà de l’image de la ville ; elle met en lumière les priorités déformées de ses dirigeants. Le besoin d’un changement urgent dans la gestion de la ville et la révision des politiques municipales s’impose pour inverser cette spirale descendante vers la saleté et l’insalubrité.
Antananarivo, avec sa triste distinction de ville la plus sale en Afrique et troisième au monde, est le reflet d’une gouvernance défaillante et de la mentalité d’un maire qui semble plus intéressé par son apparence personnelle que par le bien-être de la population. Il est impératif que des mesures immédiates soient prises pour remédier à cette situation, car la santé publique et la réputation internationale de la ville sont en jeu.