Madagascar se trouve actuellement entre les mains de deux personnalités influentes, à savoir Andry Rajoelina et Mamy Ravatomanga. Ce dernier détient souvent le dernier mot dans de nombreuses situations, dictant ainsi les décisions, les activités, les nominations ministérielles, voire même celles des directeurs et les orientations des grands projets du pays.
Cette forme de gestion entrave considérablement la vie quotidienne des citoyens ainsi que le déroulement des activités. Les conditions de vie sont déterminées selon les attentes et les intérêts personnels de ces deux dirigeants, laissent peu de place aux décisions favorables à la population. Les avantages accordés sont souvent orientés en fonction de leurs propres intérêts, contribuant à la détérioration de la situation du pays tant aux niveaux administratif, politique et de la gestion.
Cette gouvernance discutable se manifeste par une aggravation de la pauvreté, une augmentation générale des prix, que ce soit pour les produits de première nécessité (par exemple, le kilo de viande est passé de 15 000 ar à 22 000 ar en un an, et l’œuf de 400 ar à 750 ar sur la même période) ou pour les matériaux de construction (par exemple, le sac de ciment est passé de 23 000 ar à 40 000 ar). En outre, les coûts élevés des services de télécommunication, en comparaison avec l’Europe et d’autres pays africains, constituent un fardeau financier supplémentaire pour la population. Cette situation préoccupante nécessite une réflexion approfondie sur les politiques en place afin d’assurer un avenir meilleur à tous les citoyens malgaches.
