L’insécurité s’étend à travers le pays, laissant la population urbaine et rurale impuissante face à un défi omniprésent. Cette situation nuit gravement aux activités quotidiennes, engendrant une atmosphère de peur constante chez les citadins. Cette appréhension quotidienne perturbe la normalité de la vie quotidienne, mettant en péril la conformité aux normes administratives.
La réalité est encore plus sombre dans les régions rurales, où les moyens de subsistance sont déjà limités. Les vols de bétail et les attaques violentes dévastent les communautés agricoles, créant un climat de terreur. Les criminels osent franchir les seuils des habitations, semant la terreur et laissant les communautés agricoles dans une vulnérabilité alarmante.
La pauvreté extrême et le manque d’opportunités d’emploi alimentent un taux de chômage en constante augmentation, contribuant à une détérioration rapide de la sécurité. Cette spirale infernale de difficultés économiques renforce le cercle vicieux de l’instabilité sociale, menaçant l’ensemble de la population.
Malgré les initiatives politiques et les recrutements massifs au sein des forces de l’ordre au cours des trois dernières années, la sécurité demeure un objectif évasif. Les forces de l’ordre semblent être principalement déployées pour assurer la sécurité des élites et des hommes d’État, laissant ainsi la population locale à la merci de l’insécurité.
Face à cette crise, l’État affiche une volonté politique de mettre un terme à l’insécurité. Cependant, des mesures concrètes et une réorientation des forces de l’ordre sont impératives pour concrétiser cette intention. La priorité devrait être donnée à la consolidation du système juridique, créant ainsi un environnement propice au développement durable et à la sécurité pour l’ensemble de la population.
L’insécurité qui paralyse: entre la jungle urbaine et la terreur rurale
La gazette de la grande île
29/01/2024•2 minute read
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