La question de la Facilité élargie de crédit (FEC) du Fonds monétaire international (FMI) s’est récemment imposée au cœur des débats lors du dernier conseil des ministres à Madagascar. Selon le rapport officiel, la synthèse de la dernière mission des représentants du FMI, tenue du 30 janvier au 2 février, a été approuvée.
La FEC, signée le 29 mars 2021 pour un montant de 219,96 millions de DTS, arrive à son terme en juillet prochain. Sur cette somme, 171,08 millions de DTS ont déjà été décaissés. Une cinquième mission de revue est prévue pour finaliser le processus. Il est également mentionné que Madagascar a exprimé un intérêt pour le Fonds pour la résilience et la durabilité (FRD), mais l’obtention de ce fonds dépendra du succès de la FEC, conformément aux directives du Conseil des ministres.
Cette transition marque une nouvelle phase dans la quête de dettes pour le pays. Bien que le nom puisse changer, le mécanisme reste le même : Madagascar s’engage davantage dans une spirale infinie de rembourssement. La FEC a été un instrument financier vital pour le pays, mais son achèvement soulève des questions sur la viabilité à long terme de la politique d’endettement.
Lors de la quatrième mission de revue en mai 2023, il a été discuté de l’accès de Madagascar au FRD, une nouvelle facilité du FMI. Cela témoigne des efforts continus du gouvernement à quémander. Cependant, les détails sur les conditions et les implications de cet engagement financier restent à préciser.
Alors que Madagascar cherche à diversifier ses sources de financement et à renforcer sa résilience économique, il est crucial de rester attentif aux risques associés à l’accumulation de dette. Les prochaines étapes, notamment la cinquième mission de revue de la FEC et les discussions sur l’accès au FRD, seront déterminantes pour l’avenir économique du pays.
