Skip to content
Le Journal de l'île Rouge
Economie

Antananarivo, la Capitale la plus sale d’Afrique : Échec flagrant de nos dirigeants

La gazette de la grande île
19/02/20243 minute read

Au début de cette année, Madagascar se retrouve une fois de plus sous les feux de la rampe, mais pour toutes les mauvaises raisons. Le magazine Forbes a récemment publié un classement des 15 villes les plus sales d’Afrique, plaçant Antananarivo, la capitale malgache, au sommet de cette liste honteuse. Cet événement, bien que désolant, ne fait que mettre en lumière l’échec flagrant de nos dirigeants à entretenir et à améliorer les conditions de vie dans notre pays.

Ce n’est pas la première fois que Madagascar se trouve dans une telle situation embarrassante. Sous le régime de Rajoelina, Antananarivo a déjà été classée deux fois comme la ville la plus sale d’Afrique et même la troisième ville la plus sale au monde. Cette récurrence devrait sonner comme une alarme pour nos dirigeants, mais malheureusement, elle semble être accueillie par un silence gênant.

Face à cette humiliation mondiale, le président malgache, premier responsable de la dégradation continuelle de l’île, reste étrangement silencieux. Au lieu de prendre des mesures concrètes pour résoudre ce problème persistant, il semble préoccupé par la recherche de ripostes pour discréditer le classement de Forbes comme ce qu’il a fait avec France 24, RFI et tous les autres médias qui osent publier les chiffres désolante concernant Madagascar . C’est une réaction décevante, car elle détourne l’attention de l’urgence de la situation et de la responsabilité qui incombe à nos dirigeants.

Il est essentiel de souligner que le nettoyage d’Antananarivo a fait partie des promesses du maire Naina Andriantsitohaina. Cependant, il est désormais évident que ces promesses ont été vaines et que les actions concrètes ont été insuffisantes. L’échec du leadership local à maintenir la propreté de notre capitale est symptomatique d’un problème plus large de gouvernance et de priorités défectueuses.

Ce classement honteux de Forbes ne doit pas être simplement balayé sous le tapis ou ignoré. Il devrait servir de catalyseur pour un changement véritable et urgent dans notre manière de choisir nos dirigeants. Cette insalubrité reflète parfaitement la mentalité de nos dirigeants.

En fin de compte, la saleté et le délabrement de nos villes ne sont pas seulement une question d’esthétique, mais aussi une question de santé publique, de qualité de vie et de respect de notre environnement.

Partager cette article
Articles connexes
Back To Top