Militaires, ne soyez pas des lâches ! Osez enfin prendre vos responsabilités !
Jeudi 22 février, l’ARFM (Antenimieran’ny Ray Amandreny Ara-Drazana sy ny Foko Malagasy) a tenu une conférence de presse à Mahamasina. Ils avaient annoncé une cérémonie de « fanadiovana ara-pomba malagasy à Mahamasina ce samedi. A l’issue de la conférence de presse, le président de l’ARFM Rakotondrasoa Noël a été arrêté par les gendarmes pour être amené au siège de la GESTAPO malagasy à Ankadilalana.
Ils ont eu le tort de continuer à contester la recolonisation de Madagascar, par l’intermédiaire de Cédric Vazaha. Et ils ne se cachent pas et le disent haut et fort. Nous souhaitons lancer une souscription publique pour payer ses frais d’avocats d’une part et pour lui acheter de quoi manger durant sa détention arbitraire.
Pour rappel, les deux colonels Randrianirina Michaël et Rampanarivo avaient été interpelés mi-novembre et accusés d’avoir « essayé d’enrôler des militaires en vue de fomenter une déstabilisation ». Récemment, ils ont écopé d’un an de prison avec sursis. On a cassé leur carrière, puisqu’ils ne seront plus intégrés dans leur ancien corps de métier.
Ces deux colonels ont le soutien de nombreux Malagasy qui comprennent leur frustration, indignation et refus d’avoir un Vazaha comme chef suprême de l’armée. De surcroît, un Vazaha ancien colonisateur ! Ils méritent plutôt des médailles, et ils l’auront tôt ou tard. Cédric Vazaha et sa clique ne seront pas là éternellement.
Des militaires français appellent Macron à défendre le patriotisme
A un mois du 29 mars, nous lançons un appel à tous les militaires de se lever contre le maintien de Cédric Vazaha à la tête de l’armée. C’est une insulte à la mémoire de ceux qui se sont battus pour l’indépendance de Madagascar, en particulier des martyrs du 29 mars 1947.
A défaut, que les Anciens, retraités de l’Armée Malagasy, envoient un appel à démission de Cédric Vazaha. Comme l’ont fait en France une vingtaine de généraux, une centaine de hauts-gradés et plus d’un millier d’autres militaires pour un retour de l’honneur et du devoir au sein de la classe politique.
« Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs du gouvernement, Mesdames, Messieurs les parlementaires,
L’heure est grave, la France est en péril , plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite,
restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au
sort de notre beau pays.
Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d’étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges,
de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France
et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d’or les mots « Honneur et Patrie ».
Or, notre honneur aujourd’hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie :
– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s’affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd’hui, certains parlent de racialisme, d’indigénisme et de théories décoloniales, mais à travers ces termes c’est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s’en prennent-ils, par le biais de statues, à d’anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.
– Délitement qui, avec l’islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or, chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l’Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas.
– Délitement, car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l’ordre comme agents supplétifs et boucs émissaires face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l’ordre. Pourtant, ces dernières ne font qu’appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants. Les périls montent, la violence s’accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu’un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or, nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement. – comme l’exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements des spectateurs passifs. Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables.
Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n’est nulle part. »
Alors, Mesdames, Messieurs, assez d’atermoiements, l’heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.
Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national. On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers.
Les généraux signataires :
Général de Corps d’Armée (ER) Christian PIQUEMAL (Légion Étrangère),
général de Corps d’Armée (2S) Gilles BARRIE (Infanterie), général de
Division (2S) François GAUBERT ancien Gouverneur militaire de Lille,
général de Division (2S) Emmanuel de RICHOUFFTZ (Infanterie), général de
Division (2S) Michel JOSLIN DE NORAY (Troupes de Marine), général de
Brigade (2S) André COUSTOU (Infanterie), général de Brigade (2S)
Philippe DESROUSSEAUX de MEDRANO (Train), général de Brigade Aérienne
(2S) Antoine MARTINEZ (Armée de l’air), général de Brigade Aérienne (2S)
Daniel GROSMAIRE (Armée de l’air), général de Brigade (2S) Robert
JEANNEROD (Cavalerie), général de Brigade (2S) Pierre Dominique
AIGUEPERSE (Infanterie), général de Brigade (2S) Roland DUBOIS
(Transmissions), général de Brigade (2S) Dominique DELAWARDE
(Infanterie), général de Brigade (2S) Jean Claude GROLIER (Artillerie),
général de Brigade (2S) Norbert de CACQUERAY (Direction Générale de
l’Armement), général de Brigade (2S) Roger PRIGENT (ALAT), général de
Brigade (2S) Alfred LEBRETON (CAT), médecin Général (2S) Guy DURAND
(Service de Santé des Armées), contre-amiral (2S) Gérard BALASTRE (Marine Nationale) ».
Pas de CEMA ! Pas de COMGN !
Le 14 janvier 2024, le général de division Sahivelo Lala Monja Delphin quittait son poste de chef d’état-major de l’armée pour celui de ministre de la défense nationale. Les gendarmes, sous la férule de Baomba Korotamby, avaient défendu avec zèle Cédric Vazaha et la place du 13 mai. Ces zélateurs ont été récompense d’un ministre délégué, à la place d’un secrétariat d’état. L’ancien commandant de la gendarmerie (COMGN) le général de division Andriatsarafara Andriamitovy Rakotondrazaka fut nommé ministre délégué en charge de la gendarmerie.
Un mois plus tard, leurs remplaçants ne sont toujours pas nommés, dénotant le grand malaise et la guerre des clans dans l’armée et la gendarmerie, faisant dire à un Ancien « Ny Biby tsy misy lohany tsy mandeha » (Une bête sans tête est inopérante).
Comme Cédric Vazaha lit avec appétit nos articles, gageons que le prochain conseil des ministres nommera finalement les futurs CEMA et COMGN.
La lecture de l’appel des militaires français nous a rappelé un site bizarre à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, situé à Andranovelona dans le district d’Ankazobe sur la RN4. Serait-ce un monastère chinois ? Quel gouvernement a donné ce site à ces Chinois ? Serait-ce plutôt une location ?
Après les Karanas, le tour des Chinois est-il venu ? Et pendant ce temps, Naina Varira interdit toute cession de terres domaniales aux Malagasy, qui, à ce rythme, seront devenus des Etrangers chez eux.
Il est temps que Cédric Vazaha nous dise les tenants et aboutissants de ce site. Que viennent faire ces Chinois, et disposent-ils d’un droit de séjour ? Permi eux, il y a des enfants ! Sont-ils là pour endoctriner ls Malagasy ?
Un monastère ? Un centre de Kung Fu ?