Depuis des années, Madagascar a été le théâtre d’une tragédie silencieuse, où la richesse naturelle de l’île contraste violemment avec la misère endémique de sa population. La Banque Mondiale a récemment mis en lumière cette réalité cruelle en faisant de la pauvreté à Madagascar un sujet d’étude, mettant en exergue l’absence de progrès socioéconomique entre 2012 et 2022.
Malgré ses ressources abondantes et son potentiel indéniable, Madagascar continue de sombrer dans un abîme de pauvreté, accentué par une gouvernance défaillante et une corruption généralisée. L’arrivée au pouvoir d’Andry Rajoelina en 2019 a marqué un tournant sombre pour le pays, plongeant ses habitants dans une spirale descendante sans précédent.
Le triste constat des experts révèle une situation alarmante : Madagascar est le seul pays au monde à s’appauvrir de manière aussi drastique sans subir les ravages d’une guerre. La faiblesse du système éducatif, amplifiée par des dirigeants souvent illettrés, contribue à perpétuer ce cercle vicieux de sous-développement.
Au cœur de ce drame se trouve une gouvernance gangrenée par la corruption et l’impunité, où les voleurs règnent en maîtres au sein de l’administration, pillant les maigres ressources du pays au détriment de sa population déjà vulnérable.
Face à ce tableau sombre et désolant, l’avenir de Madagascar semble plus incertain que jamais. Tant que des mesures radicales ne seront pas prises pour combattre la corruption, améliorer l’éducation et promouvoir une gouvernance transparente et responsable, le destin de ce joyau naturel risque de rester assombri par la misère et l’injustice..
