L’arrivée des représentants des bailleurs de fonds et des PTF à Madagascar est devenue une sinistre routine. Chaque visite, accompagnée de rapports interminables, suit un schéma préétabli : un récit de catastrophes, une critique constante, mais malgré tout, l’octroi de nouveaux emprunts à un pays déjà étranglé par la dette.
Une Hypocrisie Rampante
Les rapports produits par ces évaluateurs ne font que souligner les défauts, présentant Madagascar comme un pays au bord du gouffre dans tous les domaines du développement. Pourtant, ces mêmes évaluateurs valident sans ciller des prêts de millions d’euros à chaque visite. Pourquoi ? Parce que, loin de leur mission déclarée d’aider le pays à se développer, ils profitent de généreuses indemnités et reçoivent leur part du gâteau pour chaque accord de dette signé.
Contribuant à la Misère Future
Ces prêts ne font qu’ajouter à la dette nationale, une charge que les générations futures devront supporter. Pendant ce temps, les représentants des bailleurs de fonds se livrent à une hypocrisie flagrante, prétendant être des moralisateurs tout en se nourrissant du même système corrompu qu’ils dénoncent. Ils contribuent ainsi à appauvrir l’île et à condamner ses habitants à un avenir de servitude financière.
La Réalité Criante de Madagascar
Les faits parlent d’eux-mêmes : Madagascar est classé parmi les pays les plus pauvres du monde, en tête du classement mondial de l’indice de la faim. Sa capitale, Antananarivo, est décrite comme la plus sale d’Afrique et la troisième ville la plus insalubre au monde. Pendant ce temps, la monnaie nationale se déprécie chaque jour, la corruption gangrène le système et l’insécurité règne en maître.
Le Mythe du Développement
Malgré ces réalités criantes, les représentants des PTF continuent de donner leur approbation, contribuant ainsi au mensonge propagé par le président, qui promet un avenir radieux alors que le pays sombre de plus en plus dans la misère. Le secteur de l’éducation est en ruine, avec des ministres mendiant des fonds sur les réseaux sociaux pendant que les fonds des bailleurs de fonds sont dilapidés dans les caprices du pouvoir en place.
Un Appel à la Résistance
Face à cette hypocrisie et cette exploitation flagrante, il est temps que Madagascar se lève contre ces parasites qui se nourrissent de sa misère. Les représentants des bailleurs de fonds et des PTF n’ont aucune leçon à donner. Ils doivent être dénoncés pour ce qu’ils sont : des complices du déclin de notre nation. Au Journal de l’île Rouge, nous lançons un appel : prenez vos commissions et partez, laissez-nous reconstruire notre pays sans votre ingérence destructrice.