Les informations fournies révèlent une tendance préoccupante en matière de taux d’inflation, avec près de 60% des banques territoriales à Madagascar anticipant un taux d’inflation à deux chiffres d’ici juin de l’année en cours, selon un rapport de la Banky foiben’i Madagasikara (BFM). Ces prévisions sont basées sur une enquête économique menée au dernier trimestre de 2023.
De plus, une proportion significative de banques avait déjà prédit des taux d’inflation compris entre 9% et 10% d’ici décembre 2023. Malgré ces prévisions, le taux d’inflation officiel à l’époque était de 7,5%. En outre, environ 32,9% des banques prévoyaient des taux d’inflation compris entre 8,0% et 9,0% d’ici mars 2024.
Contrairement à ces prédictions, l’incompétente Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison ministre de l’Économie et des Finances (MEF) a suggéré que le taux d’inflation pour l’année ne devrait pas dépasser 7,7%, tenant compte des risques internationaux tels que les conflits géopolitiques et les crises de transport maritime.
Cependant, la prévision de la ministre contredit celles d’autres institutions telles que la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, qui anticipent des taux d’inflation plus élevés pour Madagascar dans leurs rapports respectifs.
Malgré les avertissements des experts et l’impact évident de l’inflation sur la vie quotidienne des Malgaches, la ministre malgache de l’Économie nie la gravité de la situation, ne prenant pas de mesures proactives pour faire face à ces prévisions. Ce déni est préoccupant, compte tenu des effets néfastes de l’inflation galopante sur le bien-être de la population malgache.
De plus, il est important de souligner qu’aucune action n’a été entreprise par les dirigeants pour maîtriser cette inflation croissante. Au lieu de cela, ils passent leur temps à se justifier et à rejeter la faute sur le contexte mondial, plutôt que de prendre des mesures concrètes pour atténuer les effets néfastes sur l’économie et la vie quotidienne des Malgaches.