Lola Rasoamaharo, PDG de La Gazette de la Grande île, est emprisonné depuis plus d’un an pour des raisons politiques. Accusé de « tentative d’extorsion de fonds », une charge d’intention qui lui a valu une peine maximale de sept ans d’emprisonnement, Rasoamaharo fait face à une situation difficile. Depuis sa détention, La Gazette a fermé ses portes, laissant des centaines d’employés sans emploi.
De nombreux anciens employés ont réussi à retrouver du travail, mais certains continuent de chercher un emploi. Plus préoccupant encore, plusieurs anciens journalistes de la rubrique Politique de La Gazette sont persécutés par l’État. Incapables de mener une vie normale en raison de cette persécution, ils ont exprimé leur détresse par le biais de courriels.
Ces anciens journalistes sont accusés à tort d’être impliqués dans l’écriture pour un nouveau journal en ligne, « Le Journal de l’île Rouge ». Il est crucial de rappeler que ce journal est légalement basé à New York, aux États-Unis, et dispose de toutes les autorisations nécessaires. Les journalistes qui y travaillent sont d’anciens actionnaires et administrateurs de La Gazette de la Grande île, résidant aux États-Unis, au Canada et en France. Lola Rasoamaharo n’a aucun lien avec ce journal, bien que ses anciens collègues militent jour et nuit pour lui rendre justice.
Actuellement détenu à Antanimora, Rasoamaharo se tient tranquille pour éviter de provoquer davantage de problèmes. Il est important de noter que les anciens journalistes basés à Madagascar n’ont aucun lien avec Le Journal de l’île Rouge. Ils souhaitent simplement reprendre une vie normale, loin des persécutions injustifiées auxquelles ils sont confrontés.
La communauté internationale et les organisations de défense des droits de l’homme doivent être alertées de cette situation préoccupante. La persécution continue de ces journalistes représente une violation flagrante de la liberté de la presse et des droits de l’homme. Il est impératif de redoubler d’efforts pour obtenir la libération de Lola Rasoamaharo et assurer la protection des journalistes qui luttent pour exercer leur métier sans crainte de répression.
En attendant, nous restons solidaires avec notre ancien PDG et tous les journalistes injustement persécutés. Le combat pour la justice et la liberté de la presse en Madagascar doit se poursuivre avec détermination et espoir.