Burkina Faso : Un Refus Stratégique de l’Aide Internationale pour Gagner en Indépendance Économique
Le président burkinabé, Ibrahima Traoré, a récemment fait sensation en rejetant les prêts du Fonds monétaire international (FMI), affirmant que l’Afrique n’a pas besoin des institutions financières internationales pour se développer. Pour Traoré, ces prêts ne font que perpétuer la dépendance économique et restreindre la souveraineté financière des nations africaines. En refusant cette aide, il cherche à affranchir le Burkina Faso de ce qu’il appelle l’« esclavage financier », préférant miser sur les ressources internes pour impulser un développement durable et autonome.
Cette décision audacieuse marque une volonté claire de rompre avec la dépendance historique vis-à-vis des puissances occidentales, offrant ainsi au Burkina Faso une chance de définir son propre avenir économique sans l’ingérence extérieure. Bravo Ibrahima Traoré ! ! !
Madagascar : L’Incompétence de Rajoelina Condamne le Pays à la Dépendance et à l’Endettement
En contraste flagrant, Andry Rajoelina démontre une incompétence criante dans la gestion économique de son pays. Bien qu’il ait promis en 2018 de réduire la dépendance aux prêts étrangers, ses deux mandats ont été marqués par une multiplication des dettes et une sollicitation constante de l’aide internationale. Rajoelina, loin de réduire la dépendance aux partenaires techniques et financiers (PTF), s’est enlisé dans une politique qui condamne Madagascar à être « esclave » des pays étrangers.
Sous son leadership défaillant, Madagascar est devenu encore plus dépendant des prêts du FMI et de la Banque mondiale, compromettant ainsi l’avenir des générations futures. Plutôt que de mettre en œuvre des projets de développement qui auraient pu libérer le pays de ce cycle d’endettement, Rajoelina a échoué à offrir une vision claire pour le développement économique de Madagascar.
Une Comparaison Édifiante : Leadership et Incompétence en Afrique
La comparaison entre la stratégie de Traoré et l’incompétence de Rajoelina met en lumière deux visions radicalement opposées du développement en Afrique. Alors que Traoré refuse les chaînes de l’endettement pour préserver la souveraineté économique de son pays, Rajoelina, par son manque de vision et de compétence, enfonce Madagascar dans une dépendance qui risque de maintenir le pays dans un état de sous-développement perpétuel.
Cette situation soulève des interrogations profondes sur la qualité du leadership en Afrique. Si l’exemple de Madagascar illustre les dangers d’une gestion économique inefficace et de l’endettement incontrôlé, celui du Burkina Faso montre qu’il est possible de s’affranchir de l’aide extérieure pour peu que l’on ait une vision claire et des politiques économiques cohérentes. Rajoelina, par son incompétence, a échoué à offrir à Madagascar l’indépendance économique à laquelle il aspire, compromettant ainsi l’avenir de son pays.