Vous ne le trouverez pas en allant sur la page d’accueil de la présidence. Vous trouverez plutôt ceci:
Et tout au long du site, vous ne verrez plus que ce logo couleur noir/or sans les couleurs du drapeau national :
Biographie du Président de la République
Parmi les nouvelles pages, https://www.presidence.gov.mg/presidence/le-president.html , cette page dédiée à l’autobiographie à la sauce de Radomelina Vazaha depuis sa naissance !
Comme il y parle de 1er mandat de président de 2009 à 2013, plus précisément jusqu’au 25 janvier 2014, jour de la passation avec la remise symbolique de la clef d’Iavoloha, il admet lui-même qu’il en est donc à son 3ème mandat.
Comme Radomelina Vazaha présidera à son tour la SADC dans un an, nous publions l’extrait sur ses relations avec la SADC pendant la transition, se donnant le beau rôle :
» En 2011, la cohabitation a été décidée avec la mise en place de la feuille de route dictée par la Communauté Internationale, la constitution récemment votée a été suspendue : 04 mouvances politiques ont dirigé le pays la mouvance Ravalomanana, la mouvance Didier Ratsiraka, la mouvance Zafy Albert et la mouvance Andry Rajoelina avec à la tête le Président de la Transition, le Président Andry Rajoelina. Malgré la divergence de point de vue des protagonistes politiques, il a réussi à rassembler, à fédérer tous ses ministres dans un objectif commun : « rétablissement de l’ordre constitutionnel » qui a aboutit à la tenue d’élections libres et transparentes en décembre 2013. En 2013, il a dû renoncer par deux fois, à se présenter à l’élection présidentielle. Le premier le 24 juillet 2012, face à la mise en garde de la Troika de la SADC en réunion avec lui-même et M Marc Ravalomanana sur l’île Desroches, aux Seychelles le: « Président Rajoelina, si Marc Ravalomanana ne rentre pas au pays, ni vous, ni lui ne pourrez vous présenter à l’élection présidentielle de 2013 ! ». Sa réponse était sans équivoque : « Pour préserver la paix et la stabilité de Madagascar, je préfère ne pas être candidat et que M Ravalomanana ne rentre pas à Madagascar qu’après les élections et le rétablissement de l’ordre constitutionnel. ». Et pour la deuxième fois à Dar Es Salam toujours face aux 03 Présidents membres de la SADC le 12 janvier 2013 : « Président Rajoelina, on doit prendre une décision aujourd’hui pour mettre fin à la crise à Madagascar. Nous ferons part de notre résolution directement aux pays membres de la SADC, aux Nations Unies et à l’Union Européenne. Nous ne sommes pas contre le fait que vous vous présentiez aux élections. Mais il faudra que M Ravalomanana y participe aussi. » Mais sa réponse était toujours les mêmes : « Regardez ce qui s’est passé en Côté d’Ivoire. A l’issue des élections, il y a eu 3000morts, parce que Laurent Gbagbo a refusé le résultat des urnes et la victoire de Ouatarra. Je ne veux pas que mon pays subisse le même sort. Et je veux ni affrontements ni guerre civile à Madagascar. Le contexte actuel ne nous permet pas d’organiser des élections paisibles si Marc Ravalomanana revient. Si telle est la condition, je préfère dans ce cas ne pas être candidat et me sacrifier afin de préserver la paix. » Mais en juillet 2013, après des rebondissements dans la gestion des retours et des candidatures controversées et inattendues de chaque protagoniste de la crise à Madagascar qui n’étaient pas pourtant convenues, il s’est senti obligé de se présenter à la présidentielle pour ne pas léser son parti. Mais la SADC est revenue à la charge en proposant une autre issue à la crise malagasy : « Retrait de candidature de tous les candidats controversés à savoir Didier Ratsiraka, Lalao Ravalomanana épouse de l’ancien président et Andry Rajoelina lui-même et avec une proposition claire : Si vous retirez votre candidature M Andry Rajoelina, personne, ni la SADC, ni l’Union Africaine, ni la Communauté Internationale en général, ne pourra empêcher votre candidature en 2018. Il serait sage et louable pour vous de tenir votre parole en n’étant pas candidat. »
Et en réponse à ces propositions, Andry Rajoelina a accepté de se retirer de la course et tous les candidats non éligibles pour des raisons d’Etat sus- évoqués avaient la possibilité d’être remplacé par des candidats de substitution. D’où la candidature de M. Hery Rajaonarimampianina, candidat de substitution d’Andry Rajoelina et de M Jean Louis Robinson, candidat de substitution de Mme Lalao Ravalomanana.
La deuxième cohabitation –forcée avec le candidat empêché et le candidat de substitution- n’était pas de tout repos depuis la nomination du candidat de substitution. Malheureusement cela s’est rompu quelques mois juste après l’élection de décembre 2013 pourtant un contrat a été signé entre les deux personnalités : pas de création de parti politique pour le candidat de substitution, nomination de premier Ministre issue la parti majoritaire de l’Assemblée Nationale selon l’art 54 de la Constitution, appui des députés majoritaire élus sous la couleur orange, non candidature du candidat de substitution en 2018. Tout cela a été renié, oublié, abjuré pourtant l’élection de ce candidat s’est fait grâce à Andry Rajoelina :
« Tout ce que je voulais faire pour moi en tant que Andry Rajoelina candidat, je le ferai pour vous et je vais tout faire pour vous faire élire. Je vais vous aider mais en 2018, je compte sur vous pour me renvoyer l’ascenseur ».
M Rajaonarimampianina a répondu : « Président, je ne me suis pas préparé mais c’est vous le Chef, si c’est vous qui décidez alors je suis prêt à y aller. Je suis à votre service. Au moment où vous décidez qu’il faut arrêter, j’arrête ! »
Mais cela est resté une parole en l’air et une promesse non tenue, la rupture définitive de contact entre les deux hommes a eu lieu le 21 février 2014. Le retrait d’Andry Rajoelina sur la vie politique malagasy a commencé à ce moment-là. Mais « l’amour de la patrie » qui l’anime est plus profond que l’océan. Quelques mois seulement après l’annonce de son retrait et son départ de Madagascar, il a repris son bâton de pèlerin et a commencé à chercher d’autres solutions avec d’autres manières de faire de la politique autrement pour son pays.
« La politique ce n’est pas une obligation mais un devoir. Durant une guerre, chaque homme majeur est obligé de prendre une arme pour défendre son pays. La politique c’est pareil. Fais ce que tu peux, là où tu es avec ce que tu as, même loin de ton pays, nous devons faire quelques choses pour notre Madagascar ».
Vous aurez certainement remarqué les nombreuses fautes laissées par le copier/coller (que vous corrigerez de vous-même), jusqu’à écorcher l’écriture du nom d’un Président africain en exercice ! Cela ne fait que traduire le manarapenitra à la Radomelina Vazaha.
Les 8 valeurs du Président de la République
En cliquant sur les 3 tirets classiques en haut à droite, vous pourrez apprécier l’auto-évaluation de Radomelina Vazaha, déclinant ses « 8 VALEURS » :
– Amour (Fitiavana) : L’amour est primordial. Sans lui, il nous sera impossible de réussir. Il constitue notre source de motivation fondamentale.
– Foi (Finoana) : La foi nous permet de surmonter les difficultés et les épreuves
– Courage (Fahasahiana) : Le courage nous incite à aller de l’avant et guide nos pas dans la recherche de solutions.
– Gratitude (Fankasitrahana) : La gratitude incarne une attitude de reconnaissance qui nous permet d’apprécier pleinement ce que nous possédons.
– Intégrité (Fahitsiana) : L’intégrité est essentielle à toute action et décision.
– Humilité (Fanetrentena) : L’humilité est une qualité indispensable pour toute personne exerçant des responsabilités, car elle précède la victoire.
– Engagement (Fanolorantena) : L’engagement est la clé de la persévérance et de la réalisation de nos objectifs.
– Pardon (Fifamelana) : Le pardon libère et permet de construire des relations harmonieuses et durables.
Lorsque ces valeurs sont intégrées et mises en pratique, elles transforment notre vie, notre famille, et notre nation. C’est une transformation intérieure qui engendrera le changement extérieur tant désiré dans tous les domaines et sphères de notre société et de notre pays ».
Il faut croire que ces valeurs ne sont toujours pas intégrées ni mises en pratique :
La biographie ci-dessus parle de l’amertume de Radomelina Vazaha envers le comportement de Rajaonarimampianina, qui selon lui n’a pas tenu sa parole. On comprend mieux sa rancune tenace contre Rajaonarimampianina, mais, oubliée la 8ème valeur dont il s’est affublé : « le pardon » n’est qu’une parole en l’air, et pour preuve, Radomelina Vazaha a refusé le parrainage de la candidature de Rajaonarimampianina qui avait de réelles chances d’accéder à la présidence de la Commission de l’Union Africaine. Un vrai homme d’Etat, à défaut de pardon, aurait privilégié les intérêts supérieurs de la Nation, et ne se serait pas abaissé à une telle mesquinerie de bas étage.
Les autres pages du site
– Vous continuerez à voir les fameux 13 Velirano, même si Radomelina Vazaha ne les met plus en avant, préférant désormais parler des 3 piliers du PGE (Il était le candidat n°3 aux dernières présidentielles) !
– Parmi les réalisations, figure le barrage de Farahantsana pour lequel il n’est pour rien. Il doit regretter actuellement de ne pas avoir fait démarrer, dès 2019, les travaux de construction des barrages de Sahofika et de Volobe, en écoutant aveuglément son conseiller occulte Gérard Perceau. A cause de cette mauvaise décision, il va encore devoir traîner, tout au long de son mandat, les problèmes récurrents de délestages de la Jirama. Problèmes qui risquent de déstabiliser son mandat, et peut-être même jusqu’à le renvoyer en France. Bye Bye les 400 MW promis en 2018 ! Et comme a dit Abraham Lincoln « Aucun homme n’a assez de mémoire pour réussir dans le mensonge ».
– Parmi les « innovations », une page réservée aux activités de la 1ère dame : https://www.presidence.gov.mg/la-premiere-dame.html La page biographie serait en cours de construction.
Le lecteur n’aura peut-être pas le loisir de lire ces pages, compte tenu du coût exorbitants des connexions que les opérateurs n’ont toujours pas accepté de baisser. Les internautes n’ont plus à espérer que l’arrivée de Starlink d’Elon Musk changera la donne. Siteny avait rencontré ce dernier à Paris lors des jeux olympiques, et ils se sont parlé entre Africains.