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Le Journal de l'île Rouge
Politique

« Faut-il confier l’Afrique à un représentant du gouvernement malgache ? Une mise en garde pour les pays africains »

La gazette de la grande île
05/11/20243 minute read

Alors que Richard Randriamandrato, ancien ministre de l’Économie et des Finances de Madagascar, poursuit activement sa campagne pour la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA), il est essentiel de s’interroger sur l’opportunité de confier ce poste clé à un membre du gouvernement malgache actuel. Face à cette candidature, certains observateurs s’inquiètent de voir une figure de la classe dirigeante malgache aspirer à présider une institution qui représente les intérêts de tout le continent africain.

Les défis actuels de Madagascar sous la gouvernance actuelle

Madagascar, riche en ressources naturelles et en biodiversité unique, fait pourtant face à une série de crises qui affectent directement la vie de ses citoyens. Les problèmes les plus alarmants incluent la corruption généralisée, la mauvaise gestion des fonds publics, l’insécurité croissante et la détérioration des infrastructures et des services publics. Ces défis ont plongé le pays dans une extrême pauvreté, où famine et chômage persistent malgré les nombreuses promesses de développement.

  1. Corruption et détournement de fonds : Les ressources publiques semblent disparaître au profit de quelques individus. Madagascar est classé parmi les pays où la corruption est un problème systématique, affectant les services publics et l’économie.
  2. Appauvrissement et famine : En dépit des aides internationales, une grande partie de la population malgache vit dans une pauvreté extrême. La Grande Île fait régulièrement face à des périodes de famine, et la malnutrition y est courante, en particulier dans le sud du pays, qui souffre depuis des décennies de la sécheresse et de l’insécurité alimentaire.
  3. Dégradation des services publics et des infrastructures : Plusieurs sociétés d’État qui fournissaient des services essentiels ont été démantelées ou souffrent de graves problèmes de gestion. L’éducation, la santé et l’accès à l’eau potable sont gravement affectés, laissant les citoyens livrés à eux-mêmes.

Les responsabilités d’un leader de la Commission de l’UA

La Commission de l’Union africaine joue un rôle crucial dans la définition des politiques de paix, de sécurité, de développement et de coopération entre les États africains. Le président de la Commission doit être capable de rassembler les États membres autour de valeurs communes de transparence, d’efficacité et de respect des droits humains.

Est-il prudent de confier cette mission à un représentant d’un gouvernement qui fait face à des accusations de mauvaise gouvernance et de corruption ?

Risque de perpétuer une mauvaise gouvernance à l’échelle continentale

Les inquiétudes quant à la candidature de Richard Randriamandrato ne sont pas infondées. Les pays africains devraient se poser des questions sur les répercussions potentielles de choisir un dirigeant dont le parcours est associé à un gouvernement accusé de favoriser des pratiques néfastes pour le développement. Les défis de Madagascar pourraient bien illustrer ce que toute l’Afrique pourrait éviter, en se tournant vers des candidats dont le parcours reflète des valeurs de transparence et d’engagement pour le bien-être de la population.

Un choix à faire pour l’avenir de l’Afrique

La candidature de Richard Randriamandrato soulève une question cruciale pour les pays africains : souhaitent-ils confier la présidence de la Commission de l’Union africaine à un membre du gouvernement malgache actuel ? Madagascar peut représenter un exemple des dangers de la mauvaise gestion. Alors que le continent se bat pour un avenir plus transparent, équitable et prospère, le choix d’un leader est plus important que jamais.

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