Le dernier message des évêques n’est plus un coup de semonce, ni un acte d’intimidation, ni un dernier avertissement : « Le problème d’électricité et d’eau… est très profond…, on peut le considérer comme une forme d’homicide indirect… On fait exprès d’oublier intentionnellement que tout a une fin« . Ce message est la sentence de l’Église catholique romaine de Madagascar, et le verdict final ne peut être que le départ de Rajoelina SAFIOTRA.
TGV avait maintenu, contre l’évidence, qu’il reste malagasy. Comme il ne peut nier qu’il n’est pas français avec sa carte d’identité française de 8 cm, on ne peut le qualifier que de SAFIOTRA (sans vouloir offenser les vrais métis). Les Malagasy ne l’ont pas oublié, même s’ils n’en ont plus parlé depuis une année. Et souvent, ils se disent en leur for intérieur « Any izay i Andry SAFIOTRA e ! », en ces périodes de délestages intempestifs.
Rappelez-vous cette inauguration d’une EPP dans l’Atsimondrano le 16 mars 2023, au cours de laquelle un Président de la République avait osé dire publiquement « Dès que mon adversaire au karaté entend mon nom, il fait pipi dans son pantalon« .
Vous pouvez réécouter sa fanfaronnade grossière sur le site ci-après : https://www.youtube.com/watch?v=M4N899dA_s4 .
« Votre président est un chrétien qui croit en Dieu, et personne ne nous vaincra. Cet homme (le SAFIOTRA) est un combattant, un guerrier… J’ai été plusieurs fois champion de karaté… » Un de ces mensonges facilement vérifiables (malheureusement pour lui, mais il ne s’arrête pas à ce genre de « détail »), car il n’a jamais été champion de karaté comme tous les karatekas le savent. Les archives sont là pour le prouver, mais Rajoelina SAFIOTRA y pensait tellement fort qu’il a fini par croire que c’était arrivé.
Et malheureusement, c’est ce qui se passe actuellement dans le pays lorsqu’il pense qu’à Madagascar « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles« . Il semble avoir fait sienne cette philosophie de Leibniz et sa métaphysique et croit fermement que « les souffrances sont des moindres maux qui permettront d’éviter un plus grand mal et que les épreuves sont censées être la cause d’un plus grand bien« .
L’Eglise catholique vient de le ramener sur terre en lui rappelant d’arrêter son rêve éveillé de « Madagasikara tsy maintsy mandroso » et que « Tout a une fin« , tout comme son « règne ».
C’est le début de la fin et Rajoelina SAFIOTRA ne saura s’y soustraire. Plus de fusible, puisqu’il est descendu lui-même dans l’arène en montant personnellement aux créneaux.
Il va finir par aller se réfugier chez la mère patrie, du côté de la frontière suisse, pour fuir la justice immanente, à défaut de la justice populaire, ou plus simplement la JUSTICE.
