La JIRAMA est devenue le symbole d’une institution qui ruine la vie quotidienne des Malgaches et l’avenir économique du pays. Abus de pouvoir, gestion chaotique et de destruction de biens, elle suscite une indignation légitime de la population.
Une saisie injustifiable
En 2023, la JIRAMA a pris pour cible les locaux de la Gazette de la Grande Île, procédant à une saisie massive de matériels sous prétexte de factures impayées. Des dizaines d’ordinateurs, des équipements de bureau, des téléviseurs LED de 55 pouces, et même des appareils électroménagers ont été emportés, laissant derrière eux un bureau vide et 15 employés sans moyens de travail. La valeur totale de ces biens s’élève à plus d’un milliard d’ariary.
Pourtant, après des mois de procès, la justice a tranché en faveur du journal. Les accusations portées par la JIRAMA ont été jugées caduques en raison de la prescription. Mais, à ce jour, aucun des matériels saisis n’a été restitué. Pire encore, la JIRAMA est incapable de fournir des preuves tangibles justifiant ses actions. Ces biens, pourtant cruciaux pour le fonctionnement du journal, ont disparu sans laisser de traces.
Un poids économique insupportable
L’impact de la JIRAMA ne s’arrête pas là. Les coupures récurrentes d’électricité et d’eau pèsent lourdement sur l’économie nationale. Les analystes économiques estiment que ces interruptions entraînent une perte quotidienne de plus de 20 milliards d’ariary. Les entreprises, grandes et petites, subissent des dégâts matériels et des pertes d’opportunités irréparables. Quant aux foyers malgaches, ils vivent dans une insécurité constante face à l’instabilité des services de base.
La destruction de biens due à ces coupures plonge de nombreuses familles dans une pauvreté croissante. Des appareils endommagés par des surtensions aux produits alimentaires gâtés faute de réfrigération, les conséquences sont multiples. Et pourtant, la JIRAMA n’assume aucune responsabilité, encore moins un quelconque remboursement.
Une haine alimentée par les faits
Les critiques envers la JIRAMA ne relèvent pas d’une simple opinion, mais d’une réalité vécue par des millions de Malgaches. L’institution, par ses actions et son incapacité à fournir un service fiable, alimente elle-même le mécontentement général.
Ce n’est pas une campagne de dénigrement que mène le peuple, mais une légitime indignation face à des abus répétés. La Gazette de la Grande Île, aujourd’hui victime de ces pratiques, n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Vers un éveil collectif
Face à de telles injustices, les Malgaches sont en droit d’exiger des réformes profondes et une responsabilisation des dirigeants de la JIRAMA. Les actes parlent d’eux-mêmes : JIRAMAN-DOZA, voleur et destructeur de biens, est devenu un symbole de la faillite institutionnelle de Madagascar.
La voix du peuple est claire : il est temps de remettre en question cette institution et de chercher des alternatives viables pour un avenir énergétique durable et respectueux des droits de chacun.