Radomelina a accédé au pouvoir par des moyens contestables, et nous sommes aujourd’hui, en 2025, en train de payer le prix de cette incompétence crasse. Les coupures d’électricité et la sécheresse accablante que subit Madagascar sont les conséquences directes de l’échec à mettre en place une infrastructure hydrique adaptée. Mais pourquoi des barrages ?
Les bienfaits systémiques des barrages
Un barrage ne se limite pas à la simple rétention d’eau. Voici ses rôles clés :
- Alimentation des centrales hydroélectriques : En stockant l’eau de pluie, les barrages permettent de produire de l’électricité de manière continue, même en saison sèche. Cela réduirait les coupures qui plongent régulièrement le pays dans l’obscurité.
- Approvisionnement en eau potable : Les réserves d’eau des barrages constituent une source vitale en période de pénurie.
- Irrigation agricole : En redistribuant l’eau, les barrages permettent de soutenir l’agriculture, moteur essentiel de l’économie nationale.
- Régulation du cycle de l’eau : L’eau contenue dans un barrage s’évapore, favorisant la formation de nuages et, in fine, les précipitations. Il s’agit d’un cercle vertueux indispensable pour lutter contre la sécheresse.
Une ignorance aux conséquences catastrophiques
En ignorant ces évidences, Radomelina a privé Madagascar d’un outil essentiel pour affronter les défis climatiques. L’île est aujourd’hui tristement devenue le premier pays au monde victime d’une famine liée au changement climatique. Si des barrages avaient été construits à temps, ce fléau aurait pu être évité. L’obsession pour des projets tape-à-l’œil au détriment des infrastructures vitales a conduit le pays à un état de vulnérabilité extrême.
Une priorité pour l’avenir
Le rôle des barrages est systémique, transcendant leur fonction de rétention d’eau. Ils sont la clef d’une politique environnementale et énergétique cohérente. Ignorer leur importance, comme l’a fait Radomelina, est une erreur historique aux conséquences dramatiques. Il est impératif de tirer les leçons de ce passé pour éviter qu’un tel gâchis ne se reproduise.
Madagascar mérite mieux que des feux d’artifice et des stades. Le pays a besoin de visionnaires capables de mettre en place des solutions durables. Il est temps de remettre les priorités à leur juste place et de dégager les nuls.