Bômba, général retraité, est devenu l’instrument de la répression sous le régime de Radomelina. Son rôle à la tête du Sénat illustre un système où les institutions servent à museler l’opposition et non à représenter le peuple.
Le Sénat : décrié puis renforcé
En 2018, Radomelina qualifiait le Sénat de « gouffre financier inutile », promettant son éradication. Une fois au pouvoir, il fait volte-face : le budget du Sénat augmente, des véhicules de luxe sont offerts aux sénateurs, et Bômba est placé à sa tête. Ce retournement de veste révèle un objectif clair : utiliser le Sénat pour asseoir le pouvoir du président.
Bômba : homme de main du régime
Bômba ne sert pas l’intérêt général. Il agit comme un outil de terreur, réprimant toutes les voix dissidentes. Sa nomination ne vise qu’à lui offrir une couverture officielle pour exécuter les ordres de Radomelina.
Promesses brisées, peuple trahi
La contradiction entre les promesses de campagne et les actes au pouvoir est flagrante. Radomelina avait promis de réduire les dépenses inutiles ; il les amplifie. Les Malgaches, étouffés par les difficultés économiques, voient ces privilèges comme une insulte directe.
Agir pour changer
Le cas Bômba montre l’urgence d’une réforme profonde. Les institutions doivent cesser d’être des outils de répression et servir l’intérêt public. Le peuple malgache a le droit d’exiger des dirigeants intègres et responsables. Il est temps de mettre fin à ces pratiques qui détruisent la nation.