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Le Journal de l'île Rouge
Politique

Madagascar : Le pays de la terreur sans paix

La gazette de la grande île
28/01/20253 minute read
Face à cette situation critique, un appel pressant est lancé à la communauté internationale. Les organisations dédiées à la défense de la liberté de la presse et les acteurs engagés dans la promotion de la paix doivent s’intéresser au cas de Madagascar

Le discours du Pape François appelant les dirigeants du monde entier à libérer tous les journalistes «injustement emprisonnés» a mis en lumière une réalité sombre : celle de Madagascar. Ce pays, connu pour être le pays le plus pauvres du monde, est aujourd’hui régi par un régime autoritaire qui étouffe la liberté d’expression et détient un record tragique en termes d’emprisonnement de journalistes.

Madagascar : Un paradoxe unique
Madagascar est souvent présenté comme une exception dans l’histoire mondiale. C’est un pays qui n’a jamais connu de guerre civile ou internationale. Pourtant, la population y vit dans une peur constante, soumise à une répression quotidienne. Ce paradoxe rend la situation d’autant plus alarmante : la paix relative de l’île contraste avec la terreur silencieuse imposée par un régime qui s’attaque à ses propres citoyens.

Une liberté d’expression muselée
Les journalistes sont en première ligne de cette répression. Parmi eux, Lola Rasoamaharo, ancien PDG de La Gazette de la Grande Île, est emprisonné à Antanimora depuis plus de deux ans. Son journal, le quotidien La Gazette de la Grande Île, a été fermé, mettant une vingtaine de journalistes au chômage ainsi que plus de 82 employés directs et indirects du journal.
Son cas symbolise le combat pour la liberté de la presse dans un pays où critiquer le pouvoir peut mener directement en prison. Avec lui, Rolly Mercia, un autre journaliste, subit une détention arbitraire, incarnant la vague de répression qui frappe Madagascar.
Ces arrestations, souvent justifiées par des accusations fallacieuses, visent à dissuader toute opposition et à faire taire les voix discordantes. L’état de droit est bafoué, et la liberté d’expression est réduite à un vain mot.

Appel à la solidarité internationale
Face à cette situation critique, un appel pressant est lancé à la communauté internationale. Les organisations dédiées à la défense de la liberté de la presse et les acteurs engagés dans la promotion de la paix doivent s’intéresser au cas de Madagascar. Le pays le plus pauvres du monde est également un symbole de dictature et de privation des droits fondamentaux.

Un devoir de mémoire et d’action
Il est crucial de ne pas laisser tomber dans l’oubli des hommes et des femmes qui, au péril de leur liberté, continuent de dénoncer les injustices. Lola Rasoamaharo et Rolly Mercia ne sont pas seulement des victimes, mais aussi des figures de résistance contre un système oppressif. Soutenir leur cause, c’est soutenir les valeurs universelles de liberté, de justice et de dignité humaine.
Le combat pour la liberté de la presse à Madagascar ne concerne pas uniquement les journalistes, mais chaque citoyen qui aspire à un avenir meilleur. Il est temps que le monde tourne son regard vers cette île à la dérive et agisse pour redonner espoir à ceux qui n’ont plus de voix.

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