Suite à la publication de notre article concernant les conditions de travail abusives au sein de certaines entreprises, notamment « Twins Beauty », nous tenons à préciser que plus aucun journaliste à Madagascar n’a un lien avec le Journal de l’Île Rouge.
Nous tenons à rappeler que, conformément à la loi malgache, un journaliste est protégé par le secret des sources et ne peut être contraint de les révéler. De même, les autorités d’enquête n’ont pas le droit d’exiger de telles informations.
Si les employeurs concernés estiment que les faits rapportés sont inexacts, ils disposent d’un droit de réponse ou peuvent publier un démenti. Pour ce faire, ils peuvent adresser leur réaction par e-mail au Journal de l’Île Rouge, qui s’engage à la publier dans le respect du pluralisme de l’information.
L’article en question a été rédigé à New York, sur la base d’informations recueillies par une journaliste d’un quotidien malgache. Cette dernière, confrontée à la défaillance de la justice locale et à la menace d’emprisonnement des journalistes malgré la loi dépénalisant les délits de presse, n’a pas pu publier ces informations dans son propre journal.
Les faits rapportés sont toutefois fondés.
Après recoupement, il est établi que les employeurs visés n’ont non seulement pas payé leurs employés, mais ont également fait travailler clandestinement de jeunes sans contrat, privés de tout droit social (absence d’affiliation à l’OSTIE, à la CNAPS, etc.).
Le Journal de l’Île Rouge reste fidèle à son engagement en faveur de la vérité et de la transparence, et continuera à informer le public sur les injustices sociales, en toute indépendance.