Le riz importé envahit Madagascar. Vendu à 750 ariary le kapoaka, il concurrence violemment le riz local et menace directement les producteurs malgaches. Le ministère du Commerce affirme qu’il est contrôlé et propre à la consommation. Mais derrière ce discours officiel se cache une réalité bien plus sombre : ce riz est un fléau pour notre économie et dangereux pour notre santé.
Une concurrence mortelle pour nos paysans
Les riziculteurs malgaches sont sacrifiés sur l’autel de l’importation. Pour survivre, ils devraient vendre leur riz local au moins à 1 000 ariary le kapoaka. Mais face à ces importations massives et bon marché, ils sont condamnés à la faillite. L’État, au lieu de protéger ses agriculteurs, les abandonne : pas d’infrastructures, pas de soutien, pas de valorisation du riz local. Résultat ? Une dépendance accrue à l’étranger et un secteur agricole en péril.
Un riz périmé et douteux
Ce riz importé est loin d’être une bonne affaire. Composé à 25 % de brisures, il s’agit en réalité de vieux stocks asiatiques, moisis et jugés impropres à la consommation dans leurs pays d’origine. Et pourtant, il inonde nos marchés sous couvert de contrôles sanitaires douteux.
Nous mangeons un riz rejeté ailleurs !
Vers un désastre alimentaire et économique
Pourquoi Madagascar, un pays capable de produire son propre riz, devient-il dépendant des importations ? L’absence de vision politique détruit notre souveraineté alimentaire. Plutôt que d’investir dans des barrages, l’irrigation et la modernisation agricole, le gouvernement favorise un commerce qui nous enchaîne à l’étranger.
Le choix est clair : continuer sur cette voie suicidaire ou investir enfin dans notre propre production. Nos agriculteurs doivent être soutenus, nos terres doivent être valorisées, et notre consommation doit privilégier le riz local.
Ne soyons pas complices !
Acheter ce riz importé, c’est cautionner la destruction de notre agriculture. C’est mettre en péril l’avenir de Madagascar. Consommons local, exigeons des politiques qui protègent notre production, et refusons d’être les victimes d’un système qui nous appauvrit et nous empoisonne.