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Le Journal de l'île Rouge
Société

La BADEA finance la destruction de la biodiversité à Madagascar : un projet aux profits des pays arabes au détriment des Malgaches

La gazette de la grande île
12/02/20253 minute read

La Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA) vient d’octroyer un prêt pour la construction de 80 km d’autoroute voulue par Radomelina, un projet controversé affectant Madagascar, un projet hautement controversé. Malgré l’opposition unanime des organisations environnementales locales et internationales, ce projet continue d’avancer sous l’impulsion d’intérêts étrangers.

Une menace écologique ignorée

Madagascar abrite une biodiversité unique, avec des espèces endémiques rares et menacées. La construction de cette autoroute entraînera la destruction massive d’habitats naturels, mettant en péril la faune et la flore locale. De nombreuses organisations, à la fois locales et internationales, tirent la sonnette d’alarme, alertant sur les conséquences catastrophiques de ce projet pour l’écosystème malgache. Mais la BADEA ignore ces préoccupations, préférant se concentrer sur ses propres bénéfices économiques.

Un prêt à la charge des générations futures

Ce prêt, qui devra être remboursé avec des intérêts par les Malgaches, constitue un fardeau financier pour les futures générations. Pendant que la BADEA et ses pays membres accumulent des profits, Madagascar devra rembourser cette dette colossale sur plusieurs décennies, sacrifiant ainsi une partie de son développement futur pour un projet qui ne sert pas ses intérêts.

Une autoroute au service des intérêts étrangers

Ce projet n’a pas pour but d’améliorer les infrastructures locales ou la mobilité des Malgaches. Il est conçu avant tout pour faciliter l’importation de produits arabes issus des pays de la BADEA. En d’autres termes, cette autoroute servira principalement à renforcer les liens commerciaux entre Madagascar et ces pays, au profit de ces derniers. Madagascar ne deviendra qu’un marché passif, absorbant les produits étrangers au détriment de sa propre production locale.

Une vision purement financière, sans considération pour l’environnement

La BADEA prouve une fois de plus qu’elle ne se préoccupe ni de l’environnement ni du bien-être des populations locales. Sa priorité est claire : maximiser les profits pour ses pays membres, quitte à sacrifier les richesses naturelles et l’autonomie économique de Madagascar.

Une mobilisation nécessaire

Face à cette menace, il est crucial que la société civile, les citoyens malgaches et la communauté internationale se mobilisent pour stopper ce projet destructeur. La biodiversité de Madagascar est un trésor inestimable qui ne doit pas être sacrifié sur l’autel du profit économique d’acteurs étrangers.

L’heure est venue de prioriser un développement durable et respectueux de l’environnement plutôt que des projets motivés uniquement par des intérêts financiers externes. La BADEA doit être tenue responsable de ses choix, et Madagascar doit reprendre le contrôle de son avenir.

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