La Jirama ne manque pas d’imagination. Pas pour produire plus d’électricité, non… mais pour trouver de nouveaux mots pour parler des coupures. Le mot délestage ? Déjà vu. Coupure intempestive ? Trop utilisé. Aujourd’hui, on parle de “perturbations”. Et demain ? Mystère. Peut-être pause lumineuse ? Sieste électrique ? Silence énergétique ?
En tout cas, la réalité ne change pas : plus de courant, des frigos qui dégèlent, des lampes qui ne s’allument pas, de l’insécurité, et une économie qui rame.
Dernière déclaration de la Jirama :
“Nous devons effacer 10 à 15 mégawatts pendant deux heures.”
Effacer ? Depuis quand on gomme l’électricité comme une faute de dictée ?
La Jirama cherche donc un linguiste. Quelqu’un capable de maquiller les coupures avec de jolis mots. Vous êtes bon en français ? Vous savez transformer “on n’a pas de courant” en “optimisation temporaire de la tension réseau” ? Postulez !
Parce qu’au lieu de régler le problème, on préfère lui trouver un nouveau nom.
Alors si vous êtes doué avec les mots, que vous aimez les euphémismes absurdes, et que vous savez transformer “on a encore tout foiré” en “nous opérons un ajustement temporaire des conditions de service”, la Jirama a besoin de vous.