Nous n’allons pas entrer dans le débat stérile de restitution ou de cogestion. Ce serait une perte de temps. Regardons simplement les faits.
Le président de Madagascar est juridiquement un citoyen français, naturalisé. Il ne possède plus la nationalité malgache. Ce n’est donc pas un cas de double nationalité ou de « double casquette » : c’est un chef d’État français à la tête de Madagascar.
À partir de là, toute discussion sur les Îles Éparses devient caduque. Comment espérer récupérer un territoire à la France, quand c’est la France elle-même qui dirige Madagascar par l’intermédiaire de son propre citoyen ?
Tant que cette situation perdure, tout est français : pas seulement les Îles Éparses, mais la Grande Île elle-même. Vous pouvez organiser autant de commissions mixtes, de colloques ou de débats à la télévision — cela ne changera rien.
La véritable question n’est pas la restitution des îles. La véritable question, c’est : qui dirige vraiment Madagascar ?