Un appel au sursaut patriotique des Forces armées malgaches.
C’est une bombe. Et elle a été déclenchée par un homme en uniforme. Le Colonel Rakotomamonjy Patrick, directeur de l’Hôpital militaire Soavinandriana (HOMI), est sorti du silence pour dénoncer à visage découvert ce que beaucoup murmurent en coulisse depuis des années : la mainmise d’un réseau mafieux sur l’État malgache, dirigé par l’oligarque Mamy Ravatomanga.
Dans une vidéo à couper le souffle, le Colonel révèle une série de pratiques mafieuses : corruption systémique, extorsion de fonds, menaces de mort, intimidation des hauts responsables honnêtes, manipulation de preuves, piratage des réseaux sociaux, et instrumentalisation des institutions. Le tout orchestré dans un silence complice, sous le regard d’un peuple trahi.
L’HONNEUR D’UN COLONEL, L’HUMILIATION DE LA RÉPUBLIQUE
À l’intérieur même de l’Hôpital militaire, sanctuaire censé incarner l’éthique et le service, les magouilles et détournements pullulent. Le Colonel dénonce des pressions politiques insoutenables et des ordres iniques venus d’en haut, ordonnant l’impunité pour certains, la persécution pour d’autres.
Pire encore, le ministre de la Défense lui-même et son entourage sont impliqués dans une affaire de détournement de 400 millions d’ariary, sans qu’aucune enquête sérieuse n’ait vu le jour. Le fils du ministre aurait même obtenu son diplôme grâce à des tricheries organisées au sommet.
UN PASSAGE OBLIGÉ POUR S’ENRICHIR SUR LE DOS DES MALADES
La polyclinique d’Ilafy, propriété de Mamy Ravatomanga, est devenue un lieu de racket institutionnalisé. Chaque fonctionnaire en partance pour une évacuation sanitaire est contraint d’y passer 48h, contre son gré, dans un passage payant obligatoire. Des millions d’ariary sont siphonnés, chaque semaine, sur le dos de fonctionnaires malades et vulnérables.
UN ÉTAT MAFIEUX SOUS LA COUPE DE RAVATOMANGA
Mamy Ravatomanga n’est plus un simple homme d’affaires. Il est devenu le parrain de l’État parallèle, celui qui finance, contrôle et ordonne. Selon les révélations du colonel, il aurait tenté de renverser Rajoelina en mettant sur pied un directoire militaire, utilisant sa fortune pour acheter les consciences au sein des casernes. Ses ambitions dépassent les frontières : actuellement consul honoraire de la Côte d’Ivoire, il prépare sa fuite et mise sur ce statut pour obtenir l’asile politique, et échapper à toute poursuite judiciaire.
LA TECHNOLOGIE AU SERVICE DU MENSONGE
Pour manipuler les enquêtes, l’État fait appel à un certain Andry « Bemaso », expert en piratage et falsification numérique, chargé de truquer les preuves pour protéger les puissants. Lola Rasoamaharo, aujourd’hui emprisonnée, fait partie des victimes de cette cyber-criminalité d’État : tous ses comptes ont été piratés et des conversations inventées de toutes pièces ont été utilisées pour l’incriminer.
L’HEURE EST À L’UNITÉ, L’HEURE EST À L’HONNEUR
Le Colonel Rakotomamonjy n’est pas seul. Il incarne l’espoir et le sursaut moral d’une armée encore debout. Aujourd’hui, l’armée doit prouver qu’elle est unie, qu’elle est juste, qu’elle n’est pas vendue. Les soldats, officiers, gradés et généraux ont une responsabilité historique : se ranger aux côtés de l’honneur et soutenir le Colonel.
Il faut faire tomber ce réseau mafieux. Il faut libérer le pays. Madagascar ne doit plus être gouverné par la peur, la corruption et l’argent sale. C’est le moment ou jamais pour les patriotes de se lever.
Le Colonel Rakotomamonjy n’est pas seul. Il incarne l’espoir et le sursaut moral d’une armée encore debout. Aujourd’hui, l’armée doit prouver qu’elle est unie, qu’elle est juste, qu’elle n’est pas vendue. Les soldats, officiers, gradés et généraux ont une responsabilité historique : se ranger aux côtés de l’honneur et soutenir le Colonel.
Il faut faire tomber ce réseau mafieux. Il faut libérer le pays. Madagascar ne doit plus être gouverné par la peur, la corruption et l’argent sale. C’est le moment ou jamais pour les patriotes de se lever.