Imaginez un peuple qui meurt à petit feu. Le vôtre. Une nation amputée de ses richesses, de sa fierté, de son avenir. La vôtre. Sous vos yeux, en ce moment même, la France est en train de vous saigner à blanc. Cinq îles. Cinq misérables cailloux perdus dans l’océan. Mais ces îles, volées, pillées, militarisées, valent plus que tout l’or du monde. 640 000 km² de mer qui devraient nourrir vos enfants, soigner vos malades, éduquer votre jeunesse. Mais non. Ces eaux regorgent de pétrole, de gaz, de poissons, de trésors inestimables… et tout cela part directement dans les poches de la France. Pendant que vos bébés pleurent la faim, que vos mères meurent dans des hôpitaux sans médicaments, que vos pères se suicident de désespoir, Paris encaisse des milliards sur votre dos. Des milliards qui pourraient vous sauver. Des milliards qui vous appartiennent.
Et qui protège ce crime ? Des soldats français. Armés jusqu’aux dents. Postés sur vos îles, sous le faux prétexte de « protéger la nature ». La même France qui a massacré vos ancêtres en 1947 ose aujourd’hui pointer un fusil sur vos pêcheurs, les jeter en prison s’ils osent s’aventurer dans leurs eaux ancestrales. C’est ça, la France. C’est ça, leur « civilisation ». Un empire colonial déguisé en démocratie, un voleur qui se prend pour un sauveur.
Et le pire dans tout ça ? Vos propres dirigeants les laissent faire. Andry Rajoelina, ce Président à la solde de Paris, ce pantin avec un passeport français, n’a jamais exigé la restitution des îles. Pas un mot. Pas un geste. Il rampe, il mendie des miettes, il remercie pour des aides dérisoires comme un chien bat son maître. Pendant que Maurice récupère les Chagos, pendant que les Comores hurlent pour Mayotte, vous, vous vous taisez. Vous avez peur. Vous avez honte. Vous avez oublié que vous étiez un peuple.
Regardez autour de vous. La misère. La corruption. Le désespoir. Tout cela aurait pu être évité. Ces îles maudites, ces îles volées, ces îles qui croulent sous l’or bleu du XXIe siècle, auraient dû être votre salut. Au lieu de cela, elles sont devenues votre tombeau. Chaque goutte de pétrole extraite, chaque poisson pêché, chaque mètre cube de gaz volé… c’est une année de vie en moins pour Madagascar. C’est un enfant de plus qui mourra de faim. C’est un espoir de plus qui s’éteindra.
Et dans dix ans ? Dans vingt ans ? Il sera trop tard. La France aura tout pris. Tout pompé. Tout vendu. Vos îles auront disparu sous les eaux, emportant avec elles vos derniers espoirs, et votre honte éternelle d’avoir laissé faire. Vous serez alors le peuple qui a regardé mourir son propre avenir sans broncher. Le peuple qui a vendu ses enfants pour un sourire de la France.
Mais il est encore temps. Il est encore temps de hurler. De vous battre. De réclamer ce qui est à vous. Pas demain. Pas plus tard. MAINTENANT. Parce que chaque seconde qui passe est une richesse en moins, une larme en plus, une trahison de plus.
Si ce message ne vous donne pas envie de crier, de pleurer, de tout briser… alors, vous êtes déjà mort. Et Madagascar avec vous.
Écoutez ce que dit Macron quand on lui a demandé si la France va restituer les îles éparses ou pas. Vous serez choqué (vidéo en commentaire).
LES ÎLES ÉPARSES SONT À VOUS. ET VOUS LES REPRENDREZ. PAR LE SANG. PAR LES LARMES. PAR LA RAGE. OU ALORS VOUS MOURRREZ EN ESSAYANT.
Parce que mieux vaut mourir debout que vivre à genoux.
VELONA I MADAGASIKARA ! 
